Les vagues d’indignation et de déception ne faiblissent pas depuis l’annonce du report de l’élection présidentielle par le président Macky Sall, samedi dernier.
Hier, lundi 5 février, à l'Assemblée Nationale, les députés ont voté la résolution pour le report de la présidentielle jusqu'au 15 décembre 2024. L'amertume et le désespoir sont les sentiments les mieux partagés par les citoyens rencontrés par Dakaractu, au rond-point Liberté 6.
Sous une chaleur inhabituelle en pleine saison froide, Ibrahima Cissé, commerçant, tente tant bien que mal à se parer des rayons ardents du soleil à l'aide d’un parasol.
Sous une chaleur inhabituelle en pleine saison froide, Ibrahima Cissé, commerçant, tente tant bien que mal à se parer des rayons ardents du soleil à l'aide d’un parasol.
Interrogé sur le report de l’élection présidentielle, d'un ton amer rétorque : « C’est du forcing ce report. Tous les jeunes brûlent de colère, ils ne savent plus à quel saint se vouer. J’ai le cœur meurtri et la rancune a fini de s’installer aisément entre Macky Sall et la jeunesse sénégalaise », confie-t-il. Poursuivant, Ibrahima Cissé avoue avoir tourné le dos aux chefs religieux. « Je n'ai rien à dire à ses guides religieux. Ils ne sont pas sur les traces de nos vénérés marabouts », dénonce-t-il.
Laveur de voiture, Ousseynou Thiam est hyper déterminé, quitte à y laisser sa vie si jamais l’opposition appelait à manifester contre le report de l’élection présidentielle.
« Je suis prêt à donner ma vie si on m'appelle à manifester. Je suis prêt à être le premier à périr. Je suis prêt à l’instant à abandonner mon travail pour aller manifester », explique-t-il.
Perdu sous un immeuble avec sa gargote, Mame Diop Wade, vêtue d’une robe noire qui fait ressortir son physique de "Drianké", rappelle que le pouvoir est éphémère, rien n'est éternel. « Personne n’est content, tout est à l’arrêt. On est à bout, Il n’était pas question de reporter l’élection présidentielle. Rien n'est éternel, Macky Sall doit sortir avec honneur », avance-t-elle.
Grand de taille, bras hyper musclés, corps d’athlète avec un accoutrement de garde rapproché, on peut deviner facilement la profession de ce jeune nommé Fallou Samb. Ce dernier, Agent de sécurité de profession, est convaincu qu'il n'a aucun motif valable pour reporter l’élection présidentielle : « Il n'y a pas de guerre ni de crise. C’est une première dans notre histoire. Et c’est avec beaucoup de regrets que je vis cette situation. Le président Macky Sall avait la possibilité de sortir par la grande porte. L’histoire gardera de lui une image négative », affirme Fallou Samb. Ajoutant, il interpelle les leaders d’opinion religieux à agir. Pour lui, il n'est pas encore trop tard pour tenir l’élection présidentielle à la date initialement prévue », alerte-t-il.
Laveur de voiture, Ousseynou Thiam est hyper déterminé, quitte à y laisser sa vie si jamais l’opposition appelait à manifester contre le report de l’élection présidentielle.
« Je suis prêt à donner ma vie si on m'appelle à manifester. Je suis prêt à être le premier à périr. Je suis prêt à l’instant à abandonner mon travail pour aller manifester », explique-t-il.
Perdu sous un immeuble avec sa gargote, Mame Diop Wade, vêtue d’une robe noire qui fait ressortir son physique de "Drianké", rappelle que le pouvoir est éphémère, rien n'est éternel. « Personne n’est content, tout est à l’arrêt. On est à bout, Il n’était pas question de reporter l’élection présidentielle. Rien n'est éternel, Macky Sall doit sortir avec honneur », avance-t-elle.
Grand de taille, bras hyper musclés, corps d’athlète avec un accoutrement de garde rapproché, on peut deviner facilement la profession de ce jeune nommé Fallou Samb. Ce dernier, Agent de sécurité de profession, est convaincu qu'il n'a aucun motif valable pour reporter l’élection présidentielle : « Il n'y a pas de guerre ni de crise. C’est une première dans notre histoire. Et c’est avec beaucoup de regrets que je vis cette situation. Le président Macky Sall avait la possibilité de sortir par la grande porte. L’histoire gardera de lui une image négative », affirme Fallou Samb. Ajoutant, il interpelle les leaders d’opinion religieux à agir. Pour lui, il n'est pas encore trop tard pour tenir l’élection présidentielle à la date initialement prévue », alerte-t-il.
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