La nouvelle ministre de la santé et de l’action sociale s’est fait découvrir par la plupart des sénégalais à travers ses passages pour le point du jour du coronavirus. Elle prend fonction en octobre 2017 par le ministre de la Santé et de l’Action Sociale, Abdoulaye Diouf Sarr. Une tâche qui n’est certes pas aisée, au regard des soubresauts du système de santé.
Issue d’une famille catholique, la nouvelle ministre de la santé, Docteur Marie Khémesse Ngom Ndiaye a toujours connu le travail bien fait, avec notamment un père rigoureux dans l’éducation de ses enfants et qui voulait même que sa fille devienne médecin.
Elle a été médecin chef adjoint au district sanitaire de Thiès au centre de santé 10ème avant de progresser au fur et à mesure jusqu’à devenir directrice de la santé.
Après 9 années à Thiès, elle a été réaffectée au niveau central pour être dans le bureau de suivi des activités du district. Marie Khémesse n’a jamais voulu être loin des activités opérationnelles. Il fallait pour elle, maîtriser ce qui se passe au niveau opérationnel pour pouvoir prétendre à certains postes de responsabilité. Après cinq ans au niveau central, elle est nommée première femme médecin chef de région médicale de Dakar, de 2005 à 2015. Là également, il y avait beaucoup de défis à relever. Elle a parcouru tout ce long chemin jusqu’à la direction de la lutte contre les maladies pour s’occuper aussi bien des maladies transmissibles que des maladies non transmissibles à soin coûteux.
Le Docteur Marie Khémesse Ngom Ndiaye est également une grande syndicaliste. Pour elle, le syndicalisme au Sénégal, c’est quelque chose de fondamental. C’est à l'université Aline Sitoé Diatta (ex-Claudel) que tout a commencé. Elle a d’abord adhéré aux mouvements estudiantins. En 1992, elle intègre le syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) qui venait de naître au détriment du Sutsas et de la Cnts. De simple membre du Sames, elle est portée à la tête comme secrétaire générale, de 2006 à 2011. Ce, après une léthargie causée par le départ de plusieurs leaders.
Ses débuts furent un peu chaotiques. Alternant le point Covid-19 du jour avec le ministre Abdoulaye Diouf Sarr, Mary Khémesse Ngom Ndiaye a multiplié les hésitations et les incohérences en assumant un discours expurgé de compromis. Finalement, la première femme directrice de la Santé publique a laissé sa place au directeur de la Prévention Mamadou Ndiaye pour dresser le point Covid-19. Décrite comme une femme de conviction, Marie Khémesse Ngom Ndiaye dirige le Comité national de gestion des épidémies.
Désormais, l’ancien syndicaliste va diriger ce département aux multiples défaillances. Son parcours sera-t-il à la hauteur de la résolution des difficultés dans le système sanitaire ? L’avenir nous le dira…
Issue d’une famille catholique, la nouvelle ministre de la santé, Docteur Marie Khémesse Ngom Ndiaye a toujours connu le travail bien fait, avec notamment un père rigoureux dans l’éducation de ses enfants et qui voulait même que sa fille devienne médecin.
Elle a été médecin chef adjoint au district sanitaire de Thiès au centre de santé 10ème avant de progresser au fur et à mesure jusqu’à devenir directrice de la santé.
Après 9 années à Thiès, elle a été réaffectée au niveau central pour être dans le bureau de suivi des activités du district. Marie Khémesse n’a jamais voulu être loin des activités opérationnelles. Il fallait pour elle, maîtriser ce qui se passe au niveau opérationnel pour pouvoir prétendre à certains postes de responsabilité. Après cinq ans au niveau central, elle est nommée première femme médecin chef de région médicale de Dakar, de 2005 à 2015. Là également, il y avait beaucoup de défis à relever. Elle a parcouru tout ce long chemin jusqu’à la direction de la lutte contre les maladies pour s’occuper aussi bien des maladies transmissibles que des maladies non transmissibles à soin coûteux.
Le Docteur Marie Khémesse Ngom Ndiaye est également une grande syndicaliste. Pour elle, le syndicalisme au Sénégal, c’est quelque chose de fondamental. C’est à l'université Aline Sitoé Diatta (ex-Claudel) que tout a commencé. Elle a d’abord adhéré aux mouvements estudiantins. En 1992, elle intègre le syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames) qui venait de naître au détriment du Sutsas et de la Cnts. De simple membre du Sames, elle est portée à la tête comme secrétaire générale, de 2006 à 2011. Ce, après une léthargie causée par le départ de plusieurs leaders.
Ses débuts furent un peu chaotiques. Alternant le point Covid-19 du jour avec le ministre Abdoulaye Diouf Sarr, Mary Khémesse Ngom Ndiaye a multiplié les hésitations et les incohérences en assumant un discours expurgé de compromis. Finalement, la première femme directrice de la Santé publique a laissé sa place au directeur de la Prévention Mamadou Ndiaye pour dresser le point Covid-19. Décrite comme une femme de conviction, Marie Khémesse Ngom Ndiaye dirige le Comité national de gestion des épidémies.
Désormais, l’ancien syndicaliste va diriger ce département aux multiples défaillances. Son parcours sera-t-il à la hauteur de la résolution des difficultés dans le système sanitaire ? L’avenir nous le dira…
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