Le Tribunal de grande instance de Ziguinchor devait juger, ce lundi 11 février, Ahmed Ndiaye, un ingénieur en génie civil de 31 ans poursuivi pour menaces de mort et injures publiques au domicile familial du Premier ministre. Mais, contre toute attente, le procès a été renvoyé au 18 février prochain. En cause : l’absence d’Albert Nala, un témoin clé dont la déclaration pourrait être déterminante pour l’issue du procès.
Un ajournement stratégique du parquet
Selon L’Observateur, l’affaire a été appelée à la barre à 9h45, en présence des avocats des deux parties. Mais très vite, le Procureur a demandé le report de l’audience, insistant sur l’importance du témoignage d’Albert Nala, un foreur de 32 ans et employé d’Ahmed Ndiaye. « La présence à la barre d’Albert Nala, qui était en compagnie de l’accusé au moment des faits, est essentielle. Sa déclaration pourrait éclairer la religion du Tribunal. C’est pourquoi je demande un renvoi en huitaine », a plaidé le ministère public.
Le juge a donc accédé à cette requête, reportant l’audience d’une semaine pour permettre la comparution de ce témoin clé.
Un témoin embarrassé, une défense fragilisée ?
L’affaire remonte au 2 février dernier, lorsque Ahmed Ndiaye, en état d’ivresse, se serait rendu au domicile de la mère d’Ousmane Sonko, au quartier Hlm Néma de Ziguinchor, où il aurait proféré des injures et des menaces de mort à l’encontre de la famille du Premier ministre.
Interrogé par les enquêteurs, Albert Nala s’est rapidement dédouané : « Mon ami Ahmed ne m’a jamais dit qu’il se rendait au domicile de la mère d’Ousmane Sonko. S’il me l’avait dit dès le départ, je ne serais pas parti avec lui. » Une déclaration qui l’a épargné de toute poursuite, le parquet ayant jugé « inopportun » d’inclure son nom dans l’affaire.
Mais son témoignage reste capital : était-il un simple accompagnateur inconscient des intentions de son ami ou pourrait-il révéler des éléments compromettants pour la défense ?
Un report sous tension
L’audience du 18 février s’annonce décisive. L’Observateur rapporte que les avocats de la défense espèrent que la déclaration d’Albert Nala permettra d’atténuer la responsabilité de leur client, tandis que la partie civile compte sur ce témoignage pour renforcer les charges pesant sur Ahmed Ndiaye.
D’ici là, le prévenu devra attendre une semaine de plus pour connaître son sort, suspendu aux mots de son ancien compagnon de route. Un report qui ne fait qu’ajouter à la tension autour de ce dossier, déjà suivi de près à Ziguinchor.
Un ajournement stratégique du parquet
Selon L’Observateur, l’affaire a été appelée à la barre à 9h45, en présence des avocats des deux parties. Mais très vite, le Procureur a demandé le report de l’audience, insistant sur l’importance du témoignage d’Albert Nala, un foreur de 32 ans et employé d’Ahmed Ndiaye. « La présence à la barre d’Albert Nala, qui était en compagnie de l’accusé au moment des faits, est essentielle. Sa déclaration pourrait éclairer la religion du Tribunal. C’est pourquoi je demande un renvoi en huitaine », a plaidé le ministère public.
Le juge a donc accédé à cette requête, reportant l’audience d’une semaine pour permettre la comparution de ce témoin clé.
Un témoin embarrassé, une défense fragilisée ?
L’affaire remonte au 2 février dernier, lorsque Ahmed Ndiaye, en état d’ivresse, se serait rendu au domicile de la mère d’Ousmane Sonko, au quartier Hlm Néma de Ziguinchor, où il aurait proféré des injures et des menaces de mort à l’encontre de la famille du Premier ministre.
Interrogé par les enquêteurs, Albert Nala s’est rapidement dédouané : « Mon ami Ahmed ne m’a jamais dit qu’il se rendait au domicile de la mère d’Ousmane Sonko. S’il me l’avait dit dès le départ, je ne serais pas parti avec lui. » Une déclaration qui l’a épargné de toute poursuite, le parquet ayant jugé « inopportun » d’inclure son nom dans l’affaire.
Mais son témoignage reste capital : était-il un simple accompagnateur inconscient des intentions de son ami ou pourrait-il révéler des éléments compromettants pour la défense ?
Un report sous tension
L’audience du 18 février s’annonce décisive. L’Observateur rapporte que les avocats de la défense espèrent que la déclaration d’Albert Nala permettra d’atténuer la responsabilité de leur client, tandis que la partie civile compte sur ce témoignage pour renforcer les charges pesant sur Ahmed Ndiaye.
D’ici là, le prévenu devra attendre une semaine de plus pour connaître son sort, suspendu aux mots de son ancien compagnon de route. Un report qui ne fait qu’ajouter à la tension autour de ce dossier, déjà suivi de près à Ziguinchor.
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