Au moins 15 personnes ont été tuées lundi par des jihadistes affiliés à l'État islamique dans l'État de Borno, dans le nord-est du Nigeria, ont déclaré mardi à l'AFP un chef communautaire et des habitants, alors que les attaques jihadistes se multiplient.
Des combattants de l'Etat islamique en Afrique de l'ouest (ISWAP) ont pris d'assaut le village de Kwaple vers 17H00 GMT à bord de plusieurs motos, ouvrant le feu sur des habitants qui s'étaient rassemblés pour pleurer la mort d'un chef communautaire du village, ont indiqué les mêmes sources.
"Ce matin, 15 corps ont été retrouvés dans le village et dans les buissons environnants", a déclaré Ayuba Alamson, un chef communautaire de la ville de Chibok située à 5 km de Kwaple.
Boko Haram et son rival, l'État islamique en Afrique de l'Ouest, ont récemment intensifié leurs attaques dans le nord de l'État de Borno et dans les Etats voisins d'Adamawa et de Yobe.
L'insurrection jihadiste a fait depuis 15 ans plus de 40.000 morts et deux millions de déplacés dans cette région du pays le plus peuplé d'Afrique.
"Les insurgés de l'ISWAP ont ouvert le feu sur les personnes en deuil et les ont poursuivis à moto dans la brousse alors qu'ils tentaient de s'enfuir", a déclaré M. Alamson.
Les militants ont également incendié des maisons avant de se replier dans leur enclave forestière voisine de Sambisa, a-t-il ajouté.
Samson Bitrus, un autre habitant de Chibok, a fait état du même bilan, laissant entendre que le nombre de victimes pourrait augmenter car de nombreux habitants étaient toujours portés disparus.
Chibok a été propulsé sous les feux de l'actualité mondiale en 2014 après l'enlèvement massif de plus de 200 écolières de leur internat par des jihadistes de Boko Haram.
Des troupes sont stationnées à Chibok depuis l'enlèvement des écolières, mais les raids meurtriers de Boko Haram se sont poursuivis dans la région, le groupe jihadiste lançant des attaques depuis son enclave forestière voisine de Sambisa.
L'ISWAP, qui s'est séparé de Boko Haram en 2016, s'est emparé de la forêt de Sambisa en 2021 et continue de mener des raids dans les villages situés à la lisière de la forêt.
Les violences se sont étendues au Niger, au Tchad et au Cameroun voisins, poussant une coalition militaire régionale à lutter contre les groupes jihadistes mais les relations tendues entre le Nigeria et ses voisins, notamment le Niger, entravent l'efficacité de la coalition militaire et compromettent ses chances de succès.
Les attaques jihadistes se sont intensifiées dernièrement dans le nord-est du Nigeria. Lundi, au moins 26 personnes sont mortes dans l'explosion d'une mine artisanale.
La semaine dernière, Boko Haram a tué au moins dix membres d'un groupe d'autodéfense en patrouille dans le village de Kopre, dans l'Etat d'Adamawa, près de la frontière avec l'État de Borno ainsi que 14 agriculteurs à l'extérieur du village de Pulka, dans le district de Gwoza, dans l'État de Borno.
Des combattants de l'Etat islamique en Afrique de l'ouest (ISWAP) ont pris d'assaut le village de Kwaple vers 17H00 GMT à bord de plusieurs motos, ouvrant le feu sur des habitants qui s'étaient rassemblés pour pleurer la mort d'un chef communautaire du village, ont indiqué les mêmes sources.
"Ce matin, 15 corps ont été retrouvés dans le village et dans les buissons environnants", a déclaré Ayuba Alamson, un chef communautaire de la ville de Chibok située à 5 km de Kwaple.
Boko Haram et son rival, l'État islamique en Afrique de l'Ouest, ont récemment intensifié leurs attaques dans le nord de l'État de Borno et dans les Etats voisins d'Adamawa et de Yobe.
L'insurrection jihadiste a fait depuis 15 ans plus de 40.000 morts et deux millions de déplacés dans cette région du pays le plus peuplé d'Afrique.
"Les insurgés de l'ISWAP ont ouvert le feu sur les personnes en deuil et les ont poursuivis à moto dans la brousse alors qu'ils tentaient de s'enfuir", a déclaré M. Alamson.
Les militants ont également incendié des maisons avant de se replier dans leur enclave forestière voisine de Sambisa, a-t-il ajouté.
Samson Bitrus, un autre habitant de Chibok, a fait état du même bilan, laissant entendre que le nombre de victimes pourrait augmenter car de nombreux habitants étaient toujours portés disparus.
Chibok a été propulsé sous les feux de l'actualité mondiale en 2014 après l'enlèvement massif de plus de 200 écolières de leur internat par des jihadistes de Boko Haram.
Des troupes sont stationnées à Chibok depuis l'enlèvement des écolières, mais les raids meurtriers de Boko Haram se sont poursuivis dans la région, le groupe jihadiste lançant des attaques depuis son enclave forestière voisine de Sambisa.
L'ISWAP, qui s'est séparé de Boko Haram en 2016, s'est emparé de la forêt de Sambisa en 2021 et continue de mener des raids dans les villages situés à la lisière de la forêt.
Les violences se sont étendues au Niger, au Tchad et au Cameroun voisins, poussant une coalition militaire régionale à lutter contre les groupes jihadistes mais les relations tendues entre le Nigeria et ses voisins, notamment le Niger, entravent l'efficacité de la coalition militaire et compromettent ses chances de succès.
Les attaques jihadistes se sont intensifiées dernièrement dans le nord-est du Nigeria. Lundi, au moins 26 personnes sont mortes dans l'explosion d'une mine artisanale.
La semaine dernière, Boko Haram a tué au moins dix membres d'un groupe d'autodéfense en patrouille dans le village de Kopre, dans l'Etat d'Adamawa, près de la frontière avec l'État de Borno ainsi que 14 agriculteurs à l'extérieur du village de Pulka, dans le district de Gwoza, dans l'État de Borno.
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