Moussa Baldé en visite à Sédhiou : « L’agriculture cultive l’émergence. Nous espérons avoir d’ici 2024 la vraie transformation rurale dont rêve le président Macky Sall »


« L’agriculture cultive l’émergence. Nous espérons avoir d’ici 2024 la vraie transformation rurale dont rêve le président Macky Sall. Et le ministère de l’agriculture travaille à donner une dynamique très forte au pari du président de la République. Avec l’Anida, on a déjà visité 4 fermes sur 80 et nous en avons 300 au niveau national. Et bientôt, à coté de l’Anida on aura le projet agrijeune qui va démarrer plus tard au mois de mars. Il y aura le projet Proval pour 80 milliards qui va installer 300 fermes au moins aussi. Et si l’on cumule tout ça avec le Padaer 2, nous pourrons espérer émerger. Si on veut l’émergence il faut que ça vienne d’abord du monde rural. On aura le TER à Dakar, mais on aura des fermes modernes dans tout le monde rural. Comme l’a dit tout à l’heure, le promoteur de cette ferme Younoussa Camara qui attend cette année une production qui va lui rapporter entre 5 et 7 millions. Nous pensons que nous sommes sur la bonne voie et c’est cela l’émergence », confie Moussa Baldé (maer).

Le ministre de l’agriculture de l’équipement rural, Moussa Baldé a terminé sa visite dans le cadre de l’employabilité rurale par la mise en place de fermes « Naatangué » de l’Anida dans la région de Sédhiou ce week-end. En compagnie des ambassadeurs de l’Union européenne et de l’Espagne, il a visité et inauguré des fermes agricoles familiales dont la plupart sont détenues par d’anciens émigrés de retour après plusieurs tentatives avortées. Ces derniers qui se sont confiés à nous, ont exprimé toute leur satisfaction à travers ce programme.

Il poursuit en expliquant les avantages de travailler chez soi : «j’ai de l’espoir parce que ce matin ce qu’on a vu cadre bien avec le plan Sénégal émergent. Nous avons visité la ferme de monsieur Amadou Dramé qui a fait trois tentatives d’émigration qui ont échoué avec une perte pouvant être évaluée à trois millions sans compter les risques  qu’il a encourus entre le désert libyen et les grillages de Melilla. Le pari du président Macky Sall c’est qu’en 2035 le fils de Amadou Dramé, Moussa Dramé, n’aura pas à faire ces tentatives-là. Son fils aura deux possibilités puisque son papa dit qu’il arrive à le scolariser correctement. Soit il sera un bon cadre ou héritier d’une ferme agricole qui lui permettra éventuellement d’être un agro businessman et il pourra aller en Europe quand il voudra ».

Il précise les possibilités de cette transformation en ces termes : « et si on veut transformer le monde rural, le président a mis des projets avec des commodités pour le rendre attractif. Il faut électrifier, mettre de l’eau courante, des postes de santé. Mais après, il faut travailler et ce travail ce sera dans l’agriculture... »

Dimanche 26 Janvier 2020




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