«Il serait exceptionnel de démettre un procureur en cours de procès. Si c’est le cas, c’est sans doute pour une raison grave. Cela traduit un malaise profond. Le Conseil supérieur de la magistrature, sous la houlette du président de la République, peut à tout moment, sur proposition de ce Conseil, nommer un magistrat, mais c’est le contexte qui paraît invraisemblable. Un procureur qui fait son réquisitoire qui sous-tend une accusation, qui la défend et subitement on le démet de ses fonctions de procureur par rapport à la cause, même si la légalité ne se pose pas, l’élégance républicaine ne l’autorise pas. C’est une situation inédite pour moi. En tant que juriste et militant des droits de l’Homme, j’ai besoin de savoir ce qui s’est passé. Bien entendu, quand le Procureur spécial qui a piloté, conçu et rédigé tous les actes principaux démissionne, son suppléant ou son remplaçant ne sera jamais au diapason de tout ce qui a été fait. Même si par ailleurs il a une doublure, il reste que le Procureur spécial en chef était monsieur Alioune Ndao. Forcément, cela aura un impact sur la maîtrise du dossier, quelles que soient les compétences de celui qui est annoncé comme son remplaçant.»
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