La cour d'appel de Nouakchott qui juge depuis novembre l'ancien président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz, accusé d'avoir abusé de son pouvoir afin d'amasser une immense fortune, rendra son jugement le 14 mai, a appris l'AFP mercredi auprès d'un avocat de l'ex-chef d’État et d'une source judiciaire.
Fin février, le parquet de la juridiction d'appel avait requis 20 ans de prison contre M. Aziz, condamné en première instance à cinq ans de prison en décembre 2023.
L'ex-président, en détention depuis le début de son procès en première instance en janvier 2023, a dirigé de 2008 à 2019 ce pays majoritairement désertique d'Afrique de l'Ouest, secoué naguère par les coups d’État et les agissements jihadistes mais revenu à la stabilité sous sa direction.
Il comparaît aux côtés d'une dizaine de hauts responsables et de proches, dont deux anciens Premiers ministres et deux anciens ministres et directeurs de grandes sociétés, pour "enrichissement illicite", "abus de fonctions", "trafic d'influence" ou "blanchiment".
Au dernier jour du procès en appel mercredi, en présence de M. Aziz, la cour a annoncé qu'elle rendra sa décision le 14 mai, a dit à l'AFP Mohameden ould Icheddou, un des avocats de la défense. La date a été confirmée à l'AFP par une source judiciaire.
Le procureur général de la Cour d'appel, Sidi Mohamed Ould Di Ould Moulay, avait le 24 février reproché à l'ex-chef d’État d'avoir mis à profit sa fonction pour des intérêts personnels.
M. Aziz "a transformé la présidence en bureau (...) pour exercer le chantage sur les investisseurs", avait-il dit dans son réquisitoire.
Après plus de 10 ans à la tête de ce vaste et pauvre pays sahélien de 4,5 millions d'habitants, M. Aziz a connu une descente aux enfers sous son successeur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, son ancien partenaire dans le coup d’État qui l'avait porté au pouvoir en 2008, son ancien chef d'état-major et ancien ministre de la Défense.
M. Aziz avait préparé l'accession à la présidence pour M. Ghazouani, l'un de ses plus fidèles compagnons, et lui avait cédé la place à l'issue d'élections en 2019, dans la première transition non imposée par la force pour ce pays abonné aux coups d’État depuis l'indépendance.
Le successeur de M. Aziz s'est toujours défendu d'ingérence dans le dossier.
Fin février, le parquet de la juridiction d'appel avait requis 20 ans de prison contre M. Aziz, condamné en première instance à cinq ans de prison en décembre 2023.
L'ex-président, en détention depuis le début de son procès en première instance en janvier 2023, a dirigé de 2008 à 2019 ce pays majoritairement désertique d'Afrique de l'Ouest, secoué naguère par les coups d’État et les agissements jihadistes mais revenu à la stabilité sous sa direction.
Il comparaît aux côtés d'une dizaine de hauts responsables et de proches, dont deux anciens Premiers ministres et deux anciens ministres et directeurs de grandes sociétés, pour "enrichissement illicite", "abus de fonctions", "trafic d'influence" ou "blanchiment".
Au dernier jour du procès en appel mercredi, en présence de M. Aziz, la cour a annoncé qu'elle rendra sa décision le 14 mai, a dit à l'AFP Mohameden ould Icheddou, un des avocats de la défense. La date a été confirmée à l'AFP par une source judiciaire.
Le procureur général de la Cour d'appel, Sidi Mohamed Ould Di Ould Moulay, avait le 24 février reproché à l'ex-chef d’État d'avoir mis à profit sa fonction pour des intérêts personnels.
M. Aziz "a transformé la présidence en bureau (...) pour exercer le chantage sur les investisseurs", avait-il dit dans son réquisitoire.
Après plus de 10 ans à la tête de ce vaste et pauvre pays sahélien de 4,5 millions d'habitants, M. Aziz a connu une descente aux enfers sous son successeur Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, son ancien partenaire dans le coup d’État qui l'avait porté au pouvoir en 2008, son ancien chef d'état-major et ancien ministre de la Défense.
M. Aziz avait préparé l'accession à la présidence pour M. Ghazouani, l'un de ses plus fidèles compagnons, et lui avait cédé la place à l'issue d'élections en 2019, dans la première transition non imposée par la force pour ce pays abonné aux coups d’État depuis l'indépendance.
Le successeur de M. Aziz s'est toujours défendu d'ingérence dans le dossier.
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