Alors que l'UE envisage de reprendre sa coopération avec le Mali, d'autres signes de normalisation voient le jour à Bamako. Des discussions se sont engagées entre la Cédéao, Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest et les ex-putschistes installés à Kati pour trouver une éventuelle sortie honorable aux auteurs du coup d'Etat du 21 mars 2012.
Le capitaine Sanogo et ses hommes sont-ils sur le point de quitter la garnison de Kati? Officiellement, le déménagement n'est pas encore prêt mais la question est d'actualité.
En fin de semaine dernière, des émissaires du capitaine se sont déplacés à Ouagadougou puis à Abidjan auprès de la médiation avec le même message : nous sommes prêts à quitter Kati mais à condition d'obtenir une sortie honorable. Concrètement, certains ex-putschistes souhaitent des postes consulaires à l'étranger ou des retraites dorées à Bamako.
De l'avis d'un chargé du dossier à la Cédéao, tout cela est négociable. Reste le cas du capitaine Sanogo. Nommé par décret président du Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité, le chef des putschistes souhaite garder ce poste pour poursuivre la réforme de l'armée. « Il a déjà instauré une prime de guerre de 50.000 FCFA par mois pour chaque soldat envoyé au front », explique le plus sérieusement du monde, un de ses proches.
Du côté de la Cédéao, on assure que cette exigence n'est pas négociable. Les militaires doivent se retirer définitivement du pouvoir. Quoiqu'il en soit, les discussions se poursuivent dans un climat positif. Selon la Cédéao, « Kati ne constitue plus un blocage dans le processus de réconciliation ».
Le capitaine Sanogo et ses hommes sont-ils sur le point de quitter la garnison de Kati? Officiellement, le déménagement n'est pas encore prêt mais la question est d'actualité.
En fin de semaine dernière, des émissaires du capitaine se sont déplacés à Ouagadougou puis à Abidjan auprès de la médiation avec le même message : nous sommes prêts à quitter Kati mais à condition d'obtenir une sortie honorable. Concrètement, certains ex-putschistes souhaitent des postes consulaires à l'étranger ou des retraites dorées à Bamako.
De l'avis d'un chargé du dossier à la Cédéao, tout cela est négociable. Reste le cas du capitaine Sanogo. Nommé par décret président du Comité militaire de suivi de la réforme des forces de défense et de sécurité, le chef des putschistes souhaite garder ce poste pour poursuivre la réforme de l'armée. « Il a déjà instauré une prime de guerre de 50.000 FCFA par mois pour chaque soldat envoyé au front », explique le plus sérieusement du monde, un de ses proches.
Du côté de la Cédéao, on assure que cette exigence n'est pas négociable. Les militaires doivent se retirer définitivement du pouvoir. Quoiqu'il en soit, les discussions se poursuivent dans un climat positif. Selon la Cédéao, « Kati ne constitue plus un blocage dans le processus de réconciliation ».
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