37,9 millions de personnes vivent avec le VIH dans le monde, 32 millions de personnes décédées de suite de maladies liées au sida depuis le début de l'épidémie (2018 ), environ un million de personnes ne savent pas qu'elles vivaient avec le VIH.
Ces chiffres faramineux révélés par ONUSIDA montrent à juste titre que cette épidémie ne cesse de menacer la santé publique partout dans le monde.
Le Conseil National de Lutte contre le SIDA (CNLS) qui est l'instance de décision suprême pour lutter contre le SIDA au Sénégal crée par décret en 2001 ainsi que les organisations communautaires et les agents de santé, semblent mettre plus le focus sur le traitement médical laissant ainsi en rade la prise en charge psycho-sociale des personnes infectées, victimes souvent d'ostracisme, de marginalisation et d'exclusion au sein de leurs famille et communauté. En effet,
dans la mentalité étriquée de la plupart des sénégalais, toute personne qui vit avec le VIH est considérée comme une personne de mauvaises moeurs. C'est pourquoi la plupart des personnes infectées préfèrent se réfugier dans le silence et la discrétion ou changer de lieux d'habitation pour suivre leurs traitements avec discrétion voire rater des rendez-vous de peur qu'elles soient vues par des gens indiscrets. Elles ont peur de partager, de se confier, peu sont ce qui le font et certains parmi eux regrettent de l'avoir fait à cause des paroles du genre (dafa SIDA).
Les proches (familles,amis..) qui étaient censés les protéger sont les premiers à leur jeter l'anathème. Une personne peut révéler sans aucune gêne qu'elle est diabétique ou autres mais jamais l'on entendra une personne dire qu'elle est séropositive au Sénégal,comme les autres citoyens du monde le font.
Le SIDA est la maladie chronique la plus diabolisée au Sénégal. Et pourtant, il n'est pas la maladie qui se positionne en premier en termes de mortalité. A notre connaissance obvie, la gravité d'une maladie est basée sur son taux de mortalité important et l'inaccessibilité de son traitement.
Le traitement médical du VIH est accessible et gratuit mais sur le plan psychologique et social, les personnes vivant avec le VIH souffrent énormément.
Les organisations communautaires, les acteurs de santé en particulier les assistants sociaux doivent mettre le focus sur ces aspects susvisés pour une prise en charge totale des personnes vivant avec le VIH. Si on s'en tient à la définition de la santé proposée par l'OMS, le médical ne représente que
20% de la prise en charge.
" La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en l'absence de maladies ou d'infirmité".
Ces chiffres faramineux révélés par ONUSIDA montrent à juste titre que cette épidémie ne cesse de menacer la santé publique partout dans le monde.
Le Conseil National de Lutte contre le SIDA (CNLS) qui est l'instance de décision suprême pour lutter contre le SIDA au Sénégal crée par décret en 2001 ainsi que les organisations communautaires et les agents de santé, semblent mettre plus le focus sur le traitement médical laissant ainsi en rade la prise en charge psycho-sociale des personnes infectées, victimes souvent d'ostracisme, de marginalisation et d'exclusion au sein de leurs famille et communauté. En effet,
dans la mentalité étriquée de la plupart des sénégalais, toute personne qui vit avec le VIH est considérée comme une personne de mauvaises moeurs. C'est pourquoi la plupart des personnes infectées préfèrent se réfugier dans le silence et la discrétion ou changer de lieux d'habitation pour suivre leurs traitements avec discrétion voire rater des rendez-vous de peur qu'elles soient vues par des gens indiscrets. Elles ont peur de partager, de se confier, peu sont ce qui le font et certains parmi eux regrettent de l'avoir fait à cause des paroles du genre (dafa SIDA).
Les proches (familles,amis..) qui étaient censés les protéger sont les premiers à leur jeter l'anathème. Une personne peut révéler sans aucune gêne qu'elle est diabétique ou autres mais jamais l'on entendra une personne dire qu'elle est séropositive au Sénégal,comme les autres citoyens du monde le font.
Le SIDA est la maladie chronique la plus diabolisée au Sénégal. Et pourtant, il n'est pas la maladie qui se positionne en premier en termes de mortalité. A notre connaissance obvie, la gravité d'une maladie est basée sur son taux de mortalité important et l'inaccessibilité de son traitement.
Le traitement médical du VIH est accessible et gratuit mais sur le plan psychologique et social, les personnes vivant avec le VIH souffrent énormément.
Les organisations communautaires, les acteurs de santé en particulier les assistants sociaux doivent mettre le focus sur ces aspects susvisés pour une prise en charge totale des personnes vivant avec le VIH. Si on s'en tient à la définition de la santé proposée par l'OMS, le médical ne représente que
20% de la prise en charge.
" La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, qui ne consiste pas seulement en l'absence de maladies ou d'infirmité".
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