Ce 2 avril 2025, l’Assemblée nationale a été le théâtre de débats houleux autour de la proposition d’interprétation législative initiée par le député Amadou Ba (Pastef). Au cœur des échanges, le député Ismaïla Diallo (Pastef) a livré une intervention poignante, rappelant avec force les tragédies qui ont marqué le pays ces dernières années.
S’exprimant avec gravité, il a évoqué les nombreuses victimes des manifestations politiques, citant des noms et des faits précis. "De Mariama Sagna, violée et assassinée, à Cheikh Coly, tué par balle, en passant par Modou Gueye, mort d’une perforation viscérale… Nous n’oublions rien !" a-t-il martelé. Pour lui, ces morts ne doivent pas être réduites à de simples chiffres, mais doivent servir d’électrochoc pour que justice soit rendue.
Le député a ensuite questionné la responsabilité des autorités dans l’usage d’armes de guerre contre des civils. "Les forces de l’ordre elles-mêmes ont nié être à l’origine des tirs. Alors, qui étaient ces hommes armés ? Qui leur a fourni ces armes ?" a-t-il lancé dans l’hémicycle, interpellant directement le ministre de la Justice.
Refusant toute idée de vengeance, Ismaïla Diallo a insisté sur la nécessité d’une vérité judiciaire, seule garante d’une République respectueuse de ses citoyens. "La balle est dans votre camp, Monsieur le Ministre", a-t-il conclu, appelant à des actes concrets pour éviter que de telles atrocités ne se reproduisent au Sénégal.
S’exprimant avec gravité, il a évoqué les nombreuses victimes des manifestations politiques, citant des noms et des faits précis. "De Mariama Sagna, violée et assassinée, à Cheikh Coly, tué par balle, en passant par Modou Gueye, mort d’une perforation viscérale… Nous n’oublions rien !" a-t-il martelé. Pour lui, ces morts ne doivent pas être réduites à de simples chiffres, mais doivent servir d’électrochoc pour que justice soit rendue.
Le député a ensuite questionné la responsabilité des autorités dans l’usage d’armes de guerre contre des civils. "Les forces de l’ordre elles-mêmes ont nié être à l’origine des tirs. Alors, qui étaient ces hommes armés ? Qui leur a fourni ces armes ?" a-t-il lancé dans l’hémicycle, interpellant directement le ministre de la Justice.
Refusant toute idée de vengeance, Ismaïla Diallo a insisté sur la nécessité d’une vérité judiciaire, seule garante d’une République respectueuse de ses citoyens. "La balle est dans votre camp, Monsieur le Ministre", a-t-il conclu, appelant à des actes concrets pour éviter que de telles atrocités ne se reproduisent au Sénégal.
Autres articles
-
Secteur parapublic : les organes délibérants renforcés dans la gestion administrative et financière
-
Veuve et vendeuse : elle liquide la maison familiale, son neveu la traîne en justice
-
Visa pour l’arnaque : Le procès de Prince Mbacké encore renvoyé, huit nouvelles plaintes s’ajoutent au dossier
-
Mécano le jour, voleuse la nuit ? – À peine sortie de prison, Mbayang G. replonge dans le vol de moto
-
Live, insultes et accusations incestueuses : quand un conflit familial explose sur TikTok