Suite au forum organisé par le ministre du Commerce et de l’Industrie concernant l’installation d’une usine de transformation locale des phosphates dans la région de Matam, les membres du Collectif pour la Défense des Intérêts du Bossea (CDIB) reviennent sur plusieurs points relatifs à cette initiative gouvernementale.
« Il n’est pas superflu de rappeler que le premier permis d’exploitation remonte à 2015. Il avait été octroyé à AMA-FRIQUE par l’État, puis renouvelé pour une durée de trois ans. Ce renouvellement a été suivi d’une étude d’impact environnemental menée dans un flou indescriptible. Des informations recueillies de diverses sources indiquent que la superficie couverte par le permis d’exploitation des phosphates de Thilogne s’élève à 1 590 km², couvrant ainsi plus de douze communes, allant de Médina Ndiathbé dans le département de Podor jusqu’à l’entrée d’Ouro Sogui », précise le collectif à l’attention du ministère de l’Industrie et du Commerce.
Il a été rappelé, au regard de cette initiative du ministère, qu’il est impossible pour l’homme de « cohabiter avec une telle exploitation minière sans mettre en péril sa propre vie ». Il est également établi, selon le collectif, que « ces zones visées par l’exploitation ont une vocation essentiellement agro-sylvo-pastorale, en plus d’être habitées par des populations réparties entre villes et villages ».
Le CDIB rappelle : « Depuis 2021, nous avons été reçus par des maires, des chefs de village, des autorités religieuses, ainsi que par toutes les couches sociales de notre région. Tous se sont déclarés fermement opposés à l’exploitation de ces phosphates. D’ailleurs, des mémorandums officiels ont été produits par le maire, le conseil municipal, les chefs de village et les imams de la commune des Agnam Civol, suite à la volonté de la société d’entamer l’exploitation par la petite mine d’Agnam Thiodaye, couvrant une superficie de 500 hectares. Cela n’aurait pas été possible sans le travail de sensibilisation réalisé par notre collectif depuis l’ancien régime. »
Ces habitants du Bossea informent que « toute exploitation des phosphates dans cette zone entraînerait des risques majeurs pour l’agriculture, l’élevage (bétail) et l’environnement (faune, flore, nappes phréatiques) ».
Par conséquent, ces populations estiment ne pas être prêtes à déménager, car, disent-elles, « leur survie dépend directement de ces activités traditionnelles ».
« Il n’est pas superflu de rappeler que le premier permis d’exploitation remonte à 2015. Il avait été octroyé à AMA-FRIQUE par l’État, puis renouvelé pour une durée de trois ans. Ce renouvellement a été suivi d’une étude d’impact environnemental menée dans un flou indescriptible. Des informations recueillies de diverses sources indiquent que la superficie couverte par le permis d’exploitation des phosphates de Thilogne s’élève à 1 590 km², couvrant ainsi plus de douze communes, allant de Médina Ndiathbé dans le département de Podor jusqu’à l’entrée d’Ouro Sogui », précise le collectif à l’attention du ministère de l’Industrie et du Commerce.
Il a été rappelé, au regard de cette initiative du ministère, qu’il est impossible pour l’homme de « cohabiter avec une telle exploitation minière sans mettre en péril sa propre vie ». Il est également établi, selon le collectif, que « ces zones visées par l’exploitation ont une vocation essentiellement agro-sylvo-pastorale, en plus d’être habitées par des populations réparties entre villes et villages ».
Le CDIB rappelle : « Depuis 2021, nous avons été reçus par des maires, des chefs de village, des autorités religieuses, ainsi que par toutes les couches sociales de notre région. Tous se sont déclarés fermement opposés à l’exploitation de ces phosphates. D’ailleurs, des mémorandums officiels ont été produits par le maire, le conseil municipal, les chefs de village et les imams de la commune des Agnam Civol, suite à la volonté de la société d’entamer l’exploitation par la petite mine d’Agnam Thiodaye, couvrant une superficie de 500 hectares. Cela n’aurait pas été possible sans le travail de sensibilisation réalisé par notre collectif depuis l’ancien régime. »
Ces habitants du Bossea informent que « toute exploitation des phosphates dans cette zone entraînerait des risques majeurs pour l’agriculture, l’élevage (bétail) et l’environnement (faune, flore, nappes phréatiques) ».
Par conséquent, ces populations estiment ne pas être prêtes à déménager, car, disent-elles, « leur survie dépend directement de ces activités traditionnelles ».
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