Selon une source familière du palais présidentiel gabonais, Maixent Accrombessi, le directeur de cabinet du chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba, victime d’un accès d’hypertension artérielle, voire d’un accident vasculaire cérébral (AVC), dans la nuit de mercredi à jeudi (17 au 18 août), aurait été évacué depuis lors vers la Clinique royale de Rabat (Maroc) pour y recevoir des soins.
Ali Bongo risque de pâtir de son absence. D’origine béninoise, le très controversé «Dircab» du président sortant - lequel briguera un nouveau mandat à la faveur du scrutin à un seul tour du 27 août prochain - joue un rôle crucial au sommet de l’exécutif.
Son influence, jugée démesurée y compris par d’éminents ministres et de nombreux dignitaires du Parti démocratique gabonais (PDG), lui vaut également d’être la cible d’acerbes critiques dans les rangs de l’opposition comme chez les chefs de file de la société civile. Sous réserve d’une confirmation officielle de cette information, il se peut que ‘’Maixent’’ ait été éprouvé par divers épisodes récents.
Notamment le décès de son père Médard, prêtre vaudou célèbre, inhumé à Cotonou (Bénin) le 31 mars dernier. Par ailleurs, de l’aveu même de son entourage, il avait mal vécu son interpellation le 3 août 2015 dans le salon VIP de l’aéroport de Roissy, interpellation suivie d’une brève garde à vue. La justice française avait alors souhaité l’entendre dans le cadre d’une enquête ouverte voilà une dizaine d’années : elle le soupçonne d’avoir perçu une commission en contrepartie de l’attribution d’un marché d’uniformes militaires à une société française, lorsqu’il officiait auprès du ministre de la Défense, qui n’était autre à l’époque que son intime Ali Bongo.
«Il est probable, précise un de ses récents visiteurs, que les tensions inhérentes à la campagne électorale en cours ne sont pas étrangères à son état de santé. La dernière fois que je l’ai vu, je l’ai trouvé fatigué et affaibli».
Une certitude : si Maixent Accrombessi, personnage le plus influent du Palais du Bord de Mer de Libreville, a bien été transféré pour raisons médicales au Maroc, ‘’Ali’’ risque de pâtir de son absence. «Dans les couloirs du palais, confirme un haut-fonctionnaire, on est entre le traumatisme et le branle-bas de combat.»
Ali Bongo risque de pâtir de son absence. D’origine béninoise, le très controversé «Dircab» du président sortant - lequel briguera un nouveau mandat à la faveur du scrutin à un seul tour du 27 août prochain - joue un rôle crucial au sommet de l’exécutif.
Son influence, jugée démesurée y compris par d’éminents ministres et de nombreux dignitaires du Parti démocratique gabonais (PDG), lui vaut également d’être la cible d’acerbes critiques dans les rangs de l’opposition comme chez les chefs de file de la société civile. Sous réserve d’une confirmation officielle de cette information, il se peut que ‘’Maixent’’ ait été éprouvé par divers épisodes récents.
Notamment le décès de son père Médard, prêtre vaudou célèbre, inhumé à Cotonou (Bénin) le 31 mars dernier. Par ailleurs, de l’aveu même de son entourage, il avait mal vécu son interpellation le 3 août 2015 dans le salon VIP de l’aéroport de Roissy, interpellation suivie d’une brève garde à vue. La justice française avait alors souhaité l’entendre dans le cadre d’une enquête ouverte voilà une dizaine d’années : elle le soupçonne d’avoir perçu une commission en contrepartie de l’attribution d’un marché d’uniformes militaires à une société française, lorsqu’il officiait auprès du ministre de la Défense, qui n’était autre à l’époque que son intime Ali Bongo.
«Il est probable, précise un de ses récents visiteurs, que les tensions inhérentes à la campagne électorale en cours ne sont pas étrangères à son état de santé. La dernière fois que je l’ai vu, je l’ai trouvé fatigué et affaibli».
Une certitude : si Maixent Accrombessi, personnage le plus influent du Palais du Bord de Mer de Libreville, a bien été transféré pour raisons médicales au Maroc, ‘’Ali’’ risque de pâtir de son absence. «Dans les couloirs du palais, confirme un haut-fonctionnaire, on est entre le traumatisme et le branle-bas de combat.»
Autres articles
-
Visite de Diomaye en Casamance : Les koldois listent leurs priorités...
-
Paix en Casamance : « Je tends la main à mes frères et cousins pour rejoindre le processus qui est engagé... » (Président Diomaye)
-
Noël Solidaire 2025 : quand la magie de Noël devient un plaidoyer pour l’enfance
-
Mamadou Lakh, un dirigeant efficace et discret
-
Mbour / Installation du Secrétariat Exécutif Départemental de l'APR : Démonstration de force pour relancer la machine politique à la base...




