Le directeur d'Amnesty International Sénégal, Seydi Gassama, a dénoncé la décision du ministre de la Communication de fermer des organes de presse jugés « non conformes aux dispositions du code de la presse ».
« Lorsque le nouveau ministre de l'Information est arrivé, il a engagé un processus pour la régularisation des médias, leur mise en conformité avec le Code de la presse. Le Code de la presse est une loi de la République. Son adoption a fait l'objet de larges consultations. Notre cheval de bataille pendant ces consultations – nous avions même rencontré le groupe parlementaire majoritaire à l'Assemblée à l'époque – était de dépénaliser les délits de presse. D'autres avaient d'autres préoccupations. Nous avons finalement eu ce code que tout le monde a accepté et qui pose des obligations aux patrons de presse. Mais les médias ont un rôle important dans la démocratie sénégalaise, un rôle central même dans la transparence des élections au Sénégal. Il faut les accompagner dans cette phase d’assainissement, mais pas dans la précipitation. On ne peut pas réguler le secteur des médias en une année. Il faut que le ministre discute avec les acteurs pour trouver les solutions appropriées », a proposé Seydi Gassama.
L'État peut, par ailleurs, décider de recourir à d’autres moyens pour la régularisation. Et l’aide à la presse peut être une alternative car on peut bien la donner seulement aux médias qui sont dans la légalité.
« Lorsque le nouveau ministre de l'Information est arrivé, il a engagé un processus pour la régularisation des médias, leur mise en conformité avec le Code de la presse. Le Code de la presse est une loi de la République. Son adoption a fait l'objet de larges consultations. Notre cheval de bataille pendant ces consultations – nous avions même rencontré le groupe parlementaire majoritaire à l'Assemblée à l'époque – était de dépénaliser les délits de presse. D'autres avaient d'autres préoccupations. Nous avons finalement eu ce code que tout le monde a accepté et qui pose des obligations aux patrons de presse. Mais les médias ont un rôle important dans la démocratie sénégalaise, un rôle central même dans la transparence des élections au Sénégal. Il faut les accompagner dans cette phase d’assainissement, mais pas dans la précipitation. On ne peut pas réguler le secteur des médias en une année. Il faut que le ministre discute avec les acteurs pour trouver les solutions appropriées », a proposé Seydi Gassama.
L'État peut, par ailleurs, décider de recourir à d’autres moyens pour la régularisation. Et l’aide à la presse peut être une alternative car on peut bien la donner seulement aux médias qui sont dans la légalité.
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