L'affaire Aminata Touré, qui concerne un rapport de l'Inspection Générale de l'État (IGE) sur sa gestion du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), est présentement au cœur d'une vive actualité politique et judiciaire.
Une affaire réactivée suite à la sortie publique du Premier ministre Ousmane Sonko lors du Tera-meeting et à l'Assemblée nationale, dans un contexte de fortes tensions politiques. Désormais, le dossier concernant la gestion d'Aminata Touré au Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) est à l'étude par le Pool Judiciaire et Financier (PJF) sénégalais. Le rapport de l'Inspection Générale de l'État (IGE), mettrait en lumière des irrégularités financières présumées pour un montant total d'environ 2 milliards de FCFA.
À rappeler que dans la loi organique portant organisation et fonctionnement du Conseil économique, social et environnemental en son article 25, il est mentionné que « le conseil, économique, social et environnemental jouit d’une autonomie financière et dispose d'un comptable public. Le Président du Conseil économique, social et environnemental en est l'ordonnateur. De même, les crédits nécessaires au fonctionnement du Conseil économique, social et environnemental sont inscrits au budget de l'Etat. Enfin, les comptes sont soumis au contrôle de la Cour des comptes. »
Une affaire dans un climat de tensions politiques
Ce dossier judiciaire intervient dans un contexte de tensions politiques au sommet de l'État entre le Président Faye et le Premier Ministre Sonko. Le rôle central d'Aminata Touré, actuellement haut représentant du Président de la République, qui a rejoint la coalition victorieuse de 2024 après avoir été une figure de l'opposition sous l'ancien président Macky Sall, semble être un point de friction.
En effet, le parti Pastef, dirigé par Ousmane Sonko, a publiquement rejeté la nomination d'Aminata Touré à la tête de la restructuration de la coalition « Diomaye Président. » Des responsables du parti au pouvoir l'ont même qualifiée de « facteur de division. »
Ce dossier est à la fois judiciaire en suspens relatif à la gestion d'une institution publique et un puissant levier dans les luttes politiques internes à la coalition au pouvoir sénégalaise.
-
Annulation des Décrets du MCTN : Le CDEPS salue une décision contre la « Violation de la Constitution et du Code de la Presse »
-
UCAD : Levée de la réquisition des Forces de l’ordre sur le campus
-
Remous dans l’administration sénégalaise : L’intersyndicale des travailleurs décrète une grève de 48 heures renouvelables
-
Notto Diobasse Smart City- Alioune SARR en visite dans les entreprises industrielles: " nous ne laisserons personne nous dévier de notre objectif...".
-
Médias « conformes ou non-conformes »: La Cour suprême annule les arrêtés du ministre de la communication




