Affaire Bougar Diouf : 15 mêmes réponses, une audition électrique et un Abass Fall furieux

Selon Libération, l’enquête à la Sûreté urbaine tourne à la confrontation politique…


L’audition de Bougar Diouf à la Sûreté urbaine (SU) a viré à un exercice répétitif, presque déroutant, selon les informations rapportées par le journal Libération. Visé par une plainte du maire de Dakar, Abass Fall, cadre de Pastef, le mis en cause a opposé la même réponse plus de quinze fois aux enquêteurs :

 

« Je ne peux pas répondre à cette question car le sieur Abass Fall a visé mon état civil alors que le texte émane d’une entité légalement constituée. »

 

Une ligne de défense qui a laissé les enquêteurs perplexes.

 

 

Un texte brûlant à l’origine de la plainte

 

L’affaire trouve son point de départ dans la publication d’un texte intitulé :

« Abass Fall : du passé douteux à l’Institut Bem à la gestion de la mairie de Dakar ».

 

Selon Libération, Abass Fall estime que ce texte porte gravement atteinte à son honneur, à sa réputation et à son image publique, d’où sa décision de saisir la justice.

 

Bougar Diouf nie toute implication

 

Durant son audition, Bougar Diouf a catégoriquement nié être l’auteur du texte incriminé. Toujours selon Libération, il soutient que l’écrit émane du parti UPS, qui aurait voulu exprimer son soutien à leur camarade Abdourahmane Diouf, membre de la coalition « Diomaye Président ».

Une prise de position qui interviendrait après les sorties médiatiques d’Ousmane Sonko et d’Abass Fall.

 

Plus surprenant encore : Bougar Diouf affirme avoir lui-même déposé deux plaintes contre Abass Fall, renversant ainsi partiellement la dynamique du conflit.

 

 

Libéré après audition… mais une colère explosive d’Abass Fall

 

À l’issue de l’enquête préliminaire, Bougar Diouf a été libéré, décision qui a immédiatement déclenché la colère noire d’Abass Fall. Sur un ton particulièrement virulent, le maire de Dakar a réagi — rapporte Libération :

 

« Bougar est libre après avoir gravement porté atteinte à notre honorabilité.

Cette main derrière sa libération doit avoir honte. Protéger le président est devenu un passe-droit pour insulter et diffamer sans raison et s’en tirer. C’est ce Sénégal que nous avions vendu aux Sénégalais. Quelle honte ! »

Jeudi 11 Décembre 2025
Dakaractu



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