Le collectif des amicales de l’université Cheikh Anta Diop a tenu, ce mercredi matin, un sit-in qui a duré le temps d’une rose. En effet, regroupés devant la faculté des sciences juridiques et politiques, les forces de l’ordre massivement déployées au sein du campus ont dans un premier sommé les étudiants de se disperser avant de revenir sur leur décision après des discussions avec les responsables du collectif. Ils ont finalement accordé dix minutes aux étudiants de tenir leur Sit-In. Quelques secondes après, les étudiants rejoignent la faculté des sciences juridiques pour parler avec la presse.
Alioune Diallo président de l’amical des étudiants de la faculté de médecine, membre du collectif à l’entame de ses propos s’est incliné devant la mémoire de son camarade de l’université Gaston Berger, Prospère Célestin Senghor qui a succombé à ses blessures ce mercredi matin, suite aux violentes manifestations du 9 février 2024.
Le porte parole du jour se désole de la situation de ses camarades qui dure depuis plusieurs mois. « Une fermeture inédite, depuis 9 mois de l’université. Même dans les pays en guerre les universités ne sont pas fermées », dénonce t-il.
Selon Alioune Diallo, l'État a livré les étudiants dans une situation précaire avec la complicité des autorités universitaires.
« Il est inconcevable que les étudiants puissent utiliser le campus pédagogique pour leurs révisions mais non pour leurs examens. Il est temps que l’université ouvre ses portes », martèle-il .
Le collectif ne compte pas lâcher le combat. Dans ce cadre, il est prévu un plan d’action après les concertations avec les autorités, ce vendredi. Les camarades de Alioune Diallo promettent de passer à la vitesse supérieure s'ils n’obtiennent pas une réponse favorable à la sortie de la rencontre du vendredi prochain.
Par ailleurs, avec le vent de liberté qui souffle dans les prisons, le collectif exige la libération des étudiants, détenus lors de manifestations, pour leur permettre de rejoindre les campus.
Alioune Diallo président de l’amical des étudiants de la faculté de médecine, membre du collectif à l’entame de ses propos s’est incliné devant la mémoire de son camarade de l’université Gaston Berger, Prospère Célestin Senghor qui a succombé à ses blessures ce mercredi matin, suite aux violentes manifestations du 9 février 2024.
Le porte parole du jour se désole de la situation de ses camarades qui dure depuis plusieurs mois. « Une fermeture inédite, depuis 9 mois de l’université. Même dans les pays en guerre les universités ne sont pas fermées », dénonce t-il.
Selon Alioune Diallo, l'État a livré les étudiants dans une situation précaire avec la complicité des autorités universitaires.
« Il est inconcevable que les étudiants puissent utiliser le campus pédagogique pour leurs révisions mais non pour leurs examens. Il est temps que l’université ouvre ses portes », martèle-il .
Le collectif ne compte pas lâcher le combat. Dans ce cadre, il est prévu un plan d’action après les concertations avec les autorités, ce vendredi. Les camarades de Alioune Diallo promettent de passer à la vitesse supérieure s'ils n’obtiennent pas une réponse favorable à la sortie de la rencontre du vendredi prochain.
Par ailleurs, avec le vent de liberté qui souffle dans les prisons, le collectif exige la libération des étudiants, détenus lors de manifestations, pour leur permettre de rejoindre les campus.
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