La gestion des crimes internationaux par les juges nationaux pose un certain nombre de défis. C’est ce qui ressort de l’atelier de perfectionnement sur enquêtes et poursuites des crimes internationaux initié par la Fondation Konrad Adenauer.
Selon l’expert juridique, Ismaïla Madior Fall, les défis sont d’ordre procédural, organisationnel et d’expertise. « Ces défis sont notamment d'ordre procédurales parce que souvent lorsque c'est à un tribunal spécial d'identifier le tribunal compétent, ce n'est pas le cas pour les juridictions nationales. Il y aussi un problème d'ordre organisationnel et à cela s'ajoutent les difficultés liées aux modules spécifiques sur la justice pénale internationale dans les écoles de police et de magistrature…
Chacune des expertises coûte très cher et les budgets des ministères de la justice de pays africains dépassent rarement 1% du budget national. Souvent c'est la défense, l'enseignement et la santé qui prennent le budget mais contrairement à ce l'on pense, la justice n'a pas de budget. La plupart des ministères de la justice ont un budget qui avoisine légèrement 1% et parfois même au-dessus de 1% », a souligné Ismaila Madior Fall.
Ce qui mérite encore beaucoup d’efforts de la part des États africains aux yeux du secrétaire national adjoint des Nations unies qui prenait part à la rencontre. « La justice n'est pas le secteur nécessaire le mieux financé. Une démocratie sans un système judiciaire fort ne peut pas fonctionner. Il faut que les enquêteurs aient les moyens, c'est une clef de succès de toute démocratie », a rappelé le procureur du mécanisme international, par ailleurs secrétaire général adjoint des Nations Unies, Serge Brammertz…
Selon l’expert juridique, Ismaïla Madior Fall, les défis sont d’ordre procédural, organisationnel et d’expertise. « Ces défis sont notamment d'ordre procédurales parce que souvent lorsque c'est à un tribunal spécial d'identifier le tribunal compétent, ce n'est pas le cas pour les juridictions nationales. Il y aussi un problème d'ordre organisationnel et à cela s'ajoutent les difficultés liées aux modules spécifiques sur la justice pénale internationale dans les écoles de police et de magistrature…
Chacune des expertises coûte très cher et les budgets des ministères de la justice de pays africains dépassent rarement 1% du budget national. Souvent c'est la défense, l'enseignement et la santé qui prennent le budget mais contrairement à ce l'on pense, la justice n'a pas de budget. La plupart des ministères de la justice ont un budget qui avoisine légèrement 1% et parfois même au-dessus de 1% », a souligné Ismaila Madior Fall.
Ce qui mérite encore beaucoup d’efforts de la part des États africains aux yeux du secrétaire national adjoint des Nations unies qui prenait part à la rencontre. « La justice n'est pas le secteur nécessaire le mieux financé. Une démocratie sans un système judiciaire fort ne peut pas fonctionner. Il faut que les enquêteurs aient les moyens, c'est une clef de succès de toute démocratie », a rappelé le procureur du mécanisme international, par ailleurs secrétaire général adjoint des Nations Unies, Serge Brammertz…
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