« Nous avons des bateaux qui sont bloqués à quai pour un refus, sans explication, du renouvellement de nos licences de pêche. Nous avons payé, depuis le 29 mai, tous les droits pour le renouvellement de la licence de pêche », renseigne la directrice générale de la Société de pêche et d’armement sénégalais.
Fatou Niang Ndiaye s'est montrée très offensive et a commencé par énumérer le préjudice causé par le ministre de la pêche car, dit-elle, « des dizaines de pères de famille qui vivent de leur travail sont actuellement au chômage ».
« Nous avons été extrêmement touchés par la pandémie du coronavirus. Nous avons eu des pertes énormes, comme c’est le cas dans beaucoup d’autres secteurs. Au lieu de nous donner un coup de main, le ministère bloque nos bateaux sans explications aucune », dénonce-t-elle.
Avant d’ajouter : « Dans quel pays sommes-nous? Nous ne sommes pas dans l’illégalité. Nous sommes des sénégalais. Nous allons utiliser toutes les voies de recours possibles. On ira jusqu’au bout. Si ce sont des représailles, cela ne nous intimide pas ».
Des membres éminents du secteur de la pêche disent assister à un gel de l’octroi de nouvelles licences de pêche à des armements sénégalais. Ils estiment que si les choses ne sont pas corrigées rapidement c’est toute la pêche sénégalaise qui est condamnée à disparaître à moyen terme. Ils dénoncent l’introduction de navires étrangers dans les eaux sénégalaises en violation, selon eux, de toutes les procédures et règles régissant le secteur.
Constatant ainsi que «le secteur est confronté à des enjeux de souveraineté halieutique ». Les membres du Gaipes regrettent le fait que le gouvernement du Sénégal promette des licences de pêches à des navires chinois. Il y a quelques années, regrettent-ils, une dizaine de licences avaient été accordées dans le secret le plus total et de manière illégale. Des licences accordées sur un type de pêche qui n'existe ni dans le Code des pêches, ni dans son décret d'application...
Fatou Niang Ndiaye s'est montrée très offensive et a commencé par énumérer le préjudice causé par le ministre de la pêche car, dit-elle, « des dizaines de pères de famille qui vivent de leur travail sont actuellement au chômage ».
« Nous avons été extrêmement touchés par la pandémie du coronavirus. Nous avons eu des pertes énormes, comme c’est le cas dans beaucoup d’autres secteurs. Au lieu de nous donner un coup de main, le ministère bloque nos bateaux sans explications aucune », dénonce-t-elle.
Avant d’ajouter : « Dans quel pays sommes-nous? Nous ne sommes pas dans l’illégalité. Nous sommes des sénégalais. Nous allons utiliser toutes les voies de recours possibles. On ira jusqu’au bout. Si ce sont des représailles, cela ne nous intimide pas ».
Des membres éminents du secteur de la pêche disent assister à un gel de l’octroi de nouvelles licences de pêche à des armements sénégalais. Ils estiment que si les choses ne sont pas corrigées rapidement c’est toute la pêche sénégalaise qui est condamnée à disparaître à moyen terme. Ils dénoncent l’introduction de navires étrangers dans les eaux sénégalaises en violation, selon eux, de toutes les procédures et règles régissant le secteur.
Constatant ainsi que «le secteur est confronté à des enjeux de souveraineté halieutique ». Les membres du Gaipes regrettent le fait que le gouvernement du Sénégal promette des licences de pêches à des navires chinois. Il y a quelques années, regrettent-ils, une dizaine de licences avaient été accordées dans le secret le plus total et de manière illégale. Des licences accordées sur un type de pêche qui n'existe ni dans le Code des pêches, ni dans son décret d'application...
Autres articles
-
Développement de l'écosystème culturel : Trois espaces culturels tournés vers le numérique inaugurés à Dakar.
-
Campagne agricole 2023/24 : Signature et planification des activités des partenaires du PADAER2 pour booster la production...
-
Affaire Aïssatou Dème Ndiaye : la réceptionniste de l'hôtel Exotique parc est libre
-
Présidence de la République: Reçu par le PR, le secteur privé s’engage à accompagner l’État dans la création d’emplois et la réduction du coût de la vie.
-
Assemblée nationale : Le Groupe Parlementaire BBY réaffirme sa volonté d’harmoniser sa position pour toute question d’intérêt commun