Respecter la mesure de la distanciation physique est quasi impossible au Sénégal. Un pays où des valeurs comme le partage et le téranga définissent le quotidien des populations. Pour tenter d'apporter des éclaircissements sur la question de la difficulté à respecter cette mesure importante dans la lutte contre la Covid-19, un micro trottoir a été réalisé dans les artères de la capitale, notamment dans les marchés et les gares routières considérés comme des endroits à haut risque de transmission car fortement fréquentés.
Au Sénégal, la culture et les pratiques sociales sont basées sur la proximité physique. Le partage est très important, les gens se passent même une tasse de café. Même le repas est pris ensemble dans un plat unique. Au vu de cet état de fait, il devient difficile de respecter la distanciation physique. Au marché Liberté, les gens s'adonnent à l'activité d'achat et de vente, ce qui facilite davantage le contact social. Et pourtant nous sommes dans une période de pandémie et le nombre de cas et de décès ne cesse de croître.
Vendeur de friperie au marché Liberté, notre interlocuteur pense que c'est impossible au Sénégal de respecter la distanciation physique. "Notre culture et nos habitudes ne nous le permettent pas. Il est important de donner une poignée de main à son prochain pour le saluer", argumente-t-il.
Pour le Docteur O. Ndiaye, psychosociologue, qui plus est, les cérémonies et les rassemblements facilitant le contact physique, favorisent la transmission du virus. Sociologue, M.M Faye lui, indique que le fait pour certains de ne pas croire à la maladie est le premier problème, donc il faut davantage renforcer la communication. "Faire une descente sur le terrain pour sensibiliser la population afin qu'elle sache que la distanciation physique est utile et c'est pour l'intérêt général. Je pense que si l'on respecte cette mesure barrière le virus ne sera plus là."
Cependant sera-t-il facile pour l'État d'accomplir cette mission?
Pour Babacar, un citoyen lambda, nous sommes dans un pays où la communication entre l'État et la population n'est pas facile, donc il faut que les guides religieux parlent plutôt à la population sur ce sujet...
Au Sénégal, la culture et les pratiques sociales sont basées sur la proximité physique. Le partage est très important, les gens se passent même une tasse de café. Même le repas est pris ensemble dans un plat unique. Au vu de cet état de fait, il devient difficile de respecter la distanciation physique. Au marché Liberté, les gens s'adonnent à l'activité d'achat et de vente, ce qui facilite davantage le contact social. Et pourtant nous sommes dans une période de pandémie et le nombre de cas et de décès ne cesse de croître.
Vendeur de friperie au marché Liberté, notre interlocuteur pense que c'est impossible au Sénégal de respecter la distanciation physique. "Notre culture et nos habitudes ne nous le permettent pas. Il est important de donner une poignée de main à son prochain pour le saluer", argumente-t-il.
Pour le Docteur O. Ndiaye, psychosociologue, qui plus est, les cérémonies et les rassemblements facilitant le contact physique, favorisent la transmission du virus. Sociologue, M.M Faye lui, indique que le fait pour certains de ne pas croire à la maladie est le premier problème, donc il faut davantage renforcer la communication. "Faire une descente sur le terrain pour sensibiliser la population afin qu'elle sache que la distanciation physique est utile et c'est pour l'intérêt général. Je pense que si l'on respecte cette mesure barrière le virus ne sera plus là."
Cependant sera-t-il facile pour l'État d'accomplir cette mission?
Pour Babacar, un citoyen lambda, nous sommes dans un pays où la communication entre l'État et la population n'est pas facile, donc il faut que les guides religieux parlent plutôt à la population sur ce sujet...
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