Pour rappel, le Sénégal s'est engagé depuis quelques années à appliquer le principe d'égalité entre homme et femme spécifié dans divers instruments internationaux, régionaux, notamment la plateforme d'action de Beijing de 1995, la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes de 1979, la résolution 1325 des Nations-Unies sur les femmes, paix et sécurité en 2000 ainsi que le protocole de la charte Africaine des droits de l'homme et des peuples relatif aux droits de la femme en Afrique en 2003 appelé Protocole de Maputo.
Dans la perspective du respect de ces différentes conventions, le Sénégal a inscrit dans sa constitution le principe d'égalité des sexes et celui de l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats et fonctions. La loi n°2010-11 du 28 Mai instituant la parité absolue homme-femme dans toutes les institutions totalement ou partiellement électives ainsi que son décret d'application n°2011-819 du 16 Mai 2011 portant application de la loi instituant la parité absolue homme-femme, ont été adopté aux fins d'affirmer le rôle et la place de la femme dans la société. Mais qu'est ce qui a été fait depuis la prises de ces initiatives visant à rendre à la femme, sa place dans la société?
Des voix se sont élevées, notamment du côté de la société civile avec les femmes juristes sénégalaises. Elles se sont retrouvées ce matin pour s'exprimer sur le sort des femmes dans le milieu politique en particulier. Selon les juristes sénégalaises, les irrégularités persistent dans l'application de la parité, notamment dans le champ politique.
Pour illustration, la présidente de l'association des juristes sénégalaises a rappelé que plusieurs couacs se sont fait remarquer durant les dernières élections locales avec le respect de la parité qui a été foulé au pied par certains acteurs. "Les irrégularités sont visibles dans l'application de cette loi. Nous regrettons le manque de volonté, mais nous ne désespérons pas", a servi Mme Aby Diallo, présidente de l'association des juristes sénégalaises.
Elle précise toutefois que des acquis ont été visibles mais, quand même, timides.
Dans cette tribune d'échanges, l'objectif est de promouvoir un dialogue constructif autour de la participation politique des femmes et des jeunes, mais aussi, une occasion, en ce mois de mars, d'interpeller les acteurs sur l'application effective de la parité qui tarde à se concrétiser dans certaines dispositions.
Dans la perspective du respect de ces différentes conventions, le Sénégal a inscrit dans sa constitution le principe d'égalité des sexes et celui de l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats et fonctions. La loi n°2010-11 du 28 Mai instituant la parité absolue homme-femme dans toutes les institutions totalement ou partiellement électives ainsi que son décret d'application n°2011-819 du 16 Mai 2011 portant application de la loi instituant la parité absolue homme-femme, ont été adopté aux fins d'affirmer le rôle et la place de la femme dans la société. Mais qu'est ce qui a été fait depuis la prises de ces initiatives visant à rendre à la femme, sa place dans la société?
Des voix se sont élevées, notamment du côté de la société civile avec les femmes juristes sénégalaises. Elles se sont retrouvées ce matin pour s'exprimer sur le sort des femmes dans le milieu politique en particulier. Selon les juristes sénégalaises, les irrégularités persistent dans l'application de la parité, notamment dans le champ politique.
Pour illustration, la présidente de l'association des juristes sénégalaises a rappelé que plusieurs couacs se sont fait remarquer durant les dernières élections locales avec le respect de la parité qui a été foulé au pied par certains acteurs. "Les irrégularités sont visibles dans l'application de cette loi. Nous regrettons le manque de volonté, mais nous ne désespérons pas", a servi Mme Aby Diallo, présidente de l'association des juristes sénégalaises.
Elle précise toutefois que des acquis ont été visibles mais, quand même, timides.
Dans cette tribune d'échanges, l'objectif est de promouvoir un dialogue constructif autour de la participation politique des femmes et des jeunes, mais aussi, une occasion, en ce mois de mars, d'interpeller les acteurs sur l'application effective de la parité qui tarde à se concrétiser dans certaines dispositions.
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