C’est un revirement qui surprend, déroute… et interroge. Alors que l’affaire du détournement présumé de 73 millions FCFA dans la gestion du Fonds Force Covid-19 semblait scellée dans une rigueur judiciaire implacable, Aïssatou Sophie Gladima, ancienne ministre des Mines sous Macky Sall, a été libérée sous bracelet électronique. Une décision prise en toute autonomie par la Commission d’instruction de la Haute Cour de justice, qui offre à cette affaire un parfum de mystère et de stratégie inédite. L’Observateur, dans son édition du 8 juillet, lève le voile sur les contours de cette liberté conditionnelle peu banale.
Une libération… qui ne dit pas son nom
Ce n’est pas une demande de ses avocats. Ce n’est pas un appel plaidé devant la presse. Ce n’est pas non plus le fruit d’un marchandage judiciaire. Non. Selon les confidences de Me Michel Simel Basse, avocat de Mme Gladima cité par L’Observateur, cette liberté sous contrôle électronique est née d’une initiative spontanée de la Commission d’instruction. « Il s’agit d’une libération d’office », précise-t-il, insistant sur le caractère autonome de la décision. Et pourtant, à peine trois jours auparavant, une demande formelle de mise en liberté provisoire avait été rejetée par la même juridiction. L’annonce de la libération est donc survenue comme un coup de théâtre, accompagnée d’une convocation aussi inattendue que révélatrice d’un changement de ton.
47 jours de silence, puis le déclic
Depuis son incarcération le 21 mai au Camp pénal de Dakar, Aïssatou Sophie Gladima n’a cessé de clamer son innocence, allant jusqu’à refuser de verser une caution pour éviter d’« acheter sa liberté » — une posture que ses proches décrivent comme un acte de dignité et de principe. Ce lundi 7 juillet, elle a donc accepté, après près de sept semaines de détention, le port du bracelet électronique. Une mesure permise par l’article 138 du Code de procédure pénale, et qui substitue à la prison une liberté strictement encadrée. Son périmètre ? Les régions de Dakar et de Thiès.
Une liberté “utile”, une image à redorer
En tant que mairesse en exercice de Joal, Gladima reste une actrice publique, et la Commission a visiblement tenu compte de cet impératif. « Elle peut désormais assurer ses fonctions municipales et poursuivre ses activités académiques », a confirmé Me Basse dans L’Observateur. Mais l’ombre du dossier Force Covid-19 plane toujours. Car si la libération constitue un soulagement évident, elle ne marque en rien la fin de la procédure. L’instruction suit son cours. Et les 73 millions de FCFA manquants demeurent au cœur du débat
Une libération… qui ne dit pas son nom
Ce n’est pas une demande de ses avocats. Ce n’est pas un appel plaidé devant la presse. Ce n’est pas non plus le fruit d’un marchandage judiciaire. Non. Selon les confidences de Me Michel Simel Basse, avocat de Mme Gladima cité par L’Observateur, cette liberté sous contrôle électronique est née d’une initiative spontanée de la Commission d’instruction. « Il s’agit d’une libération d’office », précise-t-il, insistant sur le caractère autonome de la décision. Et pourtant, à peine trois jours auparavant, une demande formelle de mise en liberté provisoire avait été rejetée par la même juridiction. L’annonce de la libération est donc survenue comme un coup de théâtre, accompagnée d’une convocation aussi inattendue que révélatrice d’un changement de ton.
47 jours de silence, puis le déclic
Depuis son incarcération le 21 mai au Camp pénal de Dakar, Aïssatou Sophie Gladima n’a cessé de clamer son innocence, allant jusqu’à refuser de verser une caution pour éviter d’« acheter sa liberté » — une posture que ses proches décrivent comme un acte de dignité et de principe. Ce lundi 7 juillet, elle a donc accepté, après près de sept semaines de détention, le port du bracelet électronique. Une mesure permise par l’article 138 du Code de procédure pénale, et qui substitue à la prison une liberté strictement encadrée. Son périmètre ? Les régions de Dakar et de Thiès.
Une liberté “utile”, une image à redorer
En tant que mairesse en exercice de Joal, Gladima reste une actrice publique, et la Commission a visiblement tenu compte de cet impératif. « Elle peut désormais assurer ses fonctions municipales et poursuivre ses activités académiques », a confirmé Me Basse dans L’Observateur. Mais l’ombre du dossier Force Covid-19 plane toujours. Car si la libération constitue un soulagement évident, elle ne marque en rien la fin de la procédure. L’instruction suit son cours. Et les 73 millions de FCFA manquants demeurent au cœur du débat
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