Un endettement massif du secteur privé
Alors que le pays attend toujours de connaître les vrais chiffres de la dette publique, le secteur privé sénégalais affiche une ardoise particulièrement lourde. Selon les derniers chiffres officiels datant de novembre 2024, les entreprises privées installées au Sénégal doivent aux banques locales un montant astronomique de 6000 milliards de francs CFA. Cette dette colossale pèse sur l’économie et suscite des inquiétudes quant à la capacité des entreprises à honorer leurs engagements financiers.
L’alerte sur les créances douteuses
Au-delà du montant global de la dette, c’est un autre indicateur qui attire l’attention des autorités financières : les créances douteuses, c’est-à-dire les prêts dont le remboursement devient incertain. Selon les informations, relayées par ConfidentielDakar, ce chiffre pourrait bientôt franchir la barre des 1000 milliards de francs CFA. Une situation qui préoccupe particulièrement la Banque Centrale, car une explosion de ces créances impayées pourrait fragiliser le secteur bancaire national et affecter la stabilité financière du pays.
Les banques passent à l’offensive
Face à cette situation préoccupante, les banques locales ne comptent pas rester les bras croisés. Pour tenter de récupérer leurs créances, elles ont lancé une vague de procédures de saisies immobilières visant les entreprises en défaut de paiement. Résultat : les dossiers de recouvrement s’accumulent sur les bureaux des juges du tribunal de commerce de Dakar, surchargés par ces contentieux financiers. Cette judiciarisation massive du recouvrement de créances traduit l’ampleur de la crise qui secoue le secteur privé et ses relations avec les institutions bancaires.
L’évolution de ce dossier sera scrutée de près par les acteurs économiques, car une défaillance massive du secteur privé pourrait avoir des répercussions en cascade sur l’ensemble de l’économie nationale.
Alors que le pays attend toujours de connaître les vrais chiffres de la dette publique, le secteur privé sénégalais affiche une ardoise particulièrement lourde. Selon les derniers chiffres officiels datant de novembre 2024, les entreprises privées installées au Sénégal doivent aux banques locales un montant astronomique de 6000 milliards de francs CFA. Cette dette colossale pèse sur l’économie et suscite des inquiétudes quant à la capacité des entreprises à honorer leurs engagements financiers.
L’alerte sur les créances douteuses
Au-delà du montant global de la dette, c’est un autre indicateur qui attire l’attention des autorités financières : les créances douteuses, c’est-à-dire les prêts dont le remboursement devient incertain. Selon les informations, relayées par ConfidentielDakar, ce chiffre pourrait bientôt franchir la barre des 1000 milliards de francs CFA. Une situation qui préoccupe particulièrement la Banque Centrale, car une explosion de ces créances impayées pourrait fragiliser le secteur bancaire national et affecter la stabilité financière du pays.
Les banques passent à l’offensive
Face à cette situation préoccupante, les banques locales ne comptent pas rester les bras croisés. Pour tenter de récupérer leurs créances, elles ont lancé une vague de procédures de saisies immobilières visant les entreprises en défaut de paiement. Résultat : les dossiers de recouvrement s’accumulent sur les bureaux des juges du tribunal de commerce de Dakar, surchargés par ces contentieux financiers. Cette judiciarisation massive du recouvrement de créances traduit l’ampleur de la crise qui secoue le secteur privé et ses relations avec les institutions bancaires.
L’évolution de ce dossier sera scrutée de près par les acteurs économiques, car une défaillance massive du secteur privé pourrait avoir des répercussions en cascade sur l’ensemble de l’économie nationale.
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