Le déficit commercial du Sénégal a atteint un niveau alarmant en décembre 2024. Selon l’ANSD, il s’est creusé de 194,5 milliards de FCFA par rapport au mois précédent, atteignant un total de 318,1 milliards de FCFA.
Cette détérioration s’explique par une forte hausse des importations (+146,3 milliards de FCFA) combinée à une baisse des exportations (-48,2 milliards de FCFA). Le Sénégal reste largement dépendant des importations, notamment pour les produits pétroliers, les équipements industriels et les biens de consommation courante.
Les exportations en souffrance
Les exportations sénégalaises ont reculé sous l’effet de la baisse des ventes d’acide phosphorique (-16,2 milliards de FCFA), de titane (-2,8 milliards) et de sel brut (-0,4 milliard).
Cependant, certains secteurs affichent une résilience, notamment l’or (+32,5 %) et les produits pétroliers (+65,7 %). Malgré ces performances, la structure des exportations sénégalaises reste trop concentrée sur quelques produits, rendant l’économie vulnérable aux fluctuations des marchés internationaux.
Une facture d’importation en forte hausse
Le Sénégal a vu ses importations de matériel de transport exploser (+182,2 milliards de FCFA), tout comme celles des produits céréaliers (+19,9 milliards). Cette situation pourrait s’expliquer par une reprise des grands projets d’infrastructure et une augmentation de la consommation intérieure.
Toutefois, l’augmentation des importations creuse le déficit commercial et pose la question de la compétitivité de la production nationale. Pour inverser la tendance, le Sénégal devra renforcer son industrie locale et diversifier son offre à l’exportation.
Cette détérioration s’explique par une forte hausse des importations (+146,3 milliards de FCFA) combinée à une baisse des exportations (-48,2 milliards de FCFA). Le Sénégal reste largement dépendant des importations, notamment pour les produits pétroliers, les équipements industriels et les biens de consommation courante.
Les exportations en souffrance
Les exportations sénégalaises ont reculé sous l’effet de la baisse des ventes d’acide phosphorique (-16,2 milliards de FCFA), de titane (-2,8 milliards) et de sel brut (-0,4 milliard).
Cependant, certains secteurs affichent une résilience, notamment l’or (+32,5 %) et les produits pétroliers (+65,7 %). Malgré ces performances, la structure des exportations sénégalaises reste trop concentrée sur quelques produits, rendant l’économie vulnérable aux fluctuations des marchés internationaux.
Une facture d’importation en forte hausse
Le Sénégal a vu ses importations de matériel de transport exploser (+182,2 milliards de FCFA), tout comme celles des produits céréaliers (+19,9 milliards). Cette situation pourrait s’expliquer par une reprise des grands projets d’infrastructure et une augmentation de la consommation intérieure.
Toutefois, l’augmentation des importations creuse le déficit commercial et pose la question de la compétitivité de la production nationale. Pour inverser la tendance, le Sénégal devra renforcer son industrie locale et diversifier son offre à l’exportation.
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