F. Seck, gérant présumé de l’agence « Al Mountakha Voyages », est incarcéré à la maison d’arrêt de Diourbel depuis plusieurs semaines, suite à une affaire d’escroquerie aux visas ayant coûté des millions de francs CFA à ses clients. Plus de dix plaintes ont déjà été enregistrées contre lui, selon des sources judiciaires et des victimes contactées par DakarActu-Touba.
Promesses d’Europe et du Canada avec escale forcée en Mauritanie
F. Seck proposait à ses clients des visas pour l’Italie, l’Espagne et le Canada en échange de sommes variant entre 2 millions et 4,5 millions de francs CFA. Cependant, au lieu de rejoindre leurs destinations promises, certaines de ses victimes ont été abandonnées en Mauritanie, où elles devaient initialement transiter pendant 10 jours avant de prendre un vol final. Certains ont finalement passé jusqu’à 20 jours sur place, épuisant leurs économies en frais de séjour, avant de devoir rentrer au Sénégal, désemparés.
Matar Kobar, l’une des victimes, a choisi de se confier à DakarActu-Touba : « Il devait m’amener en Italie. J’avais versé 3,75 millions de francs CFA. Après 20 jours en Mauritanie, notre convoyeur est devenu injoignable. J’ai dû rentrer et exiger un remboursement, mais il m’a seulement donné cinq chèques sans provision ». Khadim Diokh, dont les témoignages sont aussi recueillis, a ajouté : « Il m’a soutiré 4,5 millions. Il a remboursé la moitié, mais le reste reste impayé ».
Saliou Dieng, dont le frère visait le Canada, a, quant à lui, révélé : « Nous avions payé 2,5 millions sur les 4,5 millions demandés. En déposant plainte au tribunal de Mbacké, nous avons découvert que huit autres personnes avaient déjà saisi la justice ».
D’autres victimes en perspective
Selon nos sources, d’autres victimes pourraient bientôt se manifester, aggravant la situation juridique de F. Seck. Les plaintes déposées incluent des accusations de fraudes, abus de confiance et émission de chèques sans provision.
Alors que F. Seck fait face à une enquête approfondie, cette affaire soulève des questions sur les réseaux d’immigration clandestine et les promesses trompeuses exploitant l’espoir d’une vie meilleure. Les victimes nous ont confié, le moral au plus bas, que c’était plusieurs années de petites économies qui se sont volatilisées.
Promesses d’Europe et du Canada avec escale forcée en Mauritanie
F. Seck proposait à ses clients des visas pour l’Italie, l’Espagne et le Canada en échange de sommes variant entre 2 millions et 4,5 millions de francs CFA. Cependant, au lieu de rejoindre leurs destinations promises, certaines de ses victimes ont été abandonnées en Mauritanie, où elles devaient initialement transiter pendant 10 jours avant de prendre un vol final. Certains ont finalement passé jusqu’à 20 jours sur place, épuisant leurs économies en frais de séjour, avant de devoir rentrer au Sénégal, désemparés.
Matar Kobar, l’une des victimes, a choisi de se confier à DakarActu-Touba : « Il devait m’amener en Italie. J’avais versé 3,75 millions de francs CFA. Après 20 jours en Mauritanie, notre convoyeur est devenu injoignable. J’ai dû rentrer et exiger un remboursement, mais il m’a seulement donné cinq chèques sans provision ». Khadim Diokh, dont les témoignages sont aussi recueillis, a ajouté : « Il m’a soutiré 4,5 millions. Il a remboursé la moitié, mais le reste reste impayé ».
Saliou Dieng, dont le frère visait le Canada, a, quant à lui, révélé : « Nous avions payé 2,5 millions sur les 4,5 millions demandés. En déposant plainte au tribunal de Mbacké, nous avons découvert que huit autres personnes avaient déjà saisi la justice ».
D’autres victimes en perspective
Selon nos sources, d’autres victimes pourraient bientôt se manifester, aggravant la situation juridique de F. Seck. Les plaintes déposées incluent des accusations de fraudes, abus de confiance et émission de chèques sans provision.
Alors que F. Seck fait face à une enquête approfondie, cette affaire soulève des questions sur les réseaux d’immigration clandestine et les promesses trompeuses exploitant l’espoir d’une vie meilleure. Les victimes nous ont confié, le moral au plus bas, que c’était plusieurs années de petites économies qui se sont volatilisées.
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