À Thiès, deux anciens militaires ont comparu devant le Tribunal des flagrants délits pour un motif aussi insolite que tristement banal : la détention de chanvre indien, plus connu sous le nom de yamba. Les prévenus, N.S. (70 ans) et O.N. (68 ans), ont été condamnés à 15 jours de prison ferme, malgré leurs supplications et leurs justifications peu communes.
Les faits se sont déroulés dans un quartier paisible de la ville de Thiès, où la fumée suspecte émanant de deux modestes domiciles a fini par éveiller la méfiance du voisinage. Alertée, la police intervient et interpelle les deux hommes en flagrant délit, chacun en possession d’un joint prêt à être consommé. Une habitude visiblement ancrée depuis des décennies chez les deux anciens soldats, aujourd’hui à la retraite.
Face au juge, les deux sexagénaires ne nient rien. Mieux encore, ils confessent avec une étonnante franchise les raisons de leur addiction. Pour N.S., c’est l’insomnie qui l’a conduit vers le chanvre indien. « J’avais une insomnie persistante. J’en ai parlé à un ami tunisien qui m’a conseillé d’en fumer. Depuis, j’ai gardé l’habitude, même après ma carrière militaire », explique-t-il à la barre.
Quant à O.N., il invoque des troubles de l’appétit. « On m’a dit que le yamba ouvrait l’appétit. C’est pour ça que j’ai voulu essayer, surtout pendant le ramadan », lâche-t-il, visiblement dépassé par les événements.
Le parquet n’a pas été attendri. Rappelant que la loi ne fait pas de distinction selon l’âge ou le passé militaire des prévenus, le procureur a requis l’application stricte des textes. Le tribunal a suivi en infligeant 15 jours de prison ferme aux deux prévenus, le temps, peut-être, de réfléchir à d’autres alternatives pour soigner l’insomnie et la perte d’appétit.
Les faits se sont déroulés dans un quartier paisible de la ville de Thiès, où la fumée suspecte émanant de deux modestes domiciles a fini par éveiller la méfiance du voisinage. Alertée, la police intervient et interpelle les deux hommes en flagrant délit, chacun en possession d’un joint prêt à être consommé. Une habitude visiblement ancrée depuis des décennies chez les deux anciens soldats, aujourd’hui à la retraite.
Face au juge, les deux sexagénaires ne nient rien. Mieux encore, ils confessent avec une étonnante franchise les raisons de leur addiction. Pour N.S., c’est l’insomnie qui l’a conduit vers le chanvre indien. « J’avais une insomnie persistante. J’en ai parlé à un ami tunisien qui m’a conseillé d’en fumer. Depuis, j’ai gardé l’habitude, même après ma carrière militaire », explique-t-il à la barre.
Quant à O.N., il invoque des troubles de l’appétit. « On m’a dit que le yamba ouvrait l’appétit. C’est pour ça que j’ai voulu essayer, surtout pendant le ramadan », lâche-t-il, visiblement dépassé par les événements.
Le parquet n’a pas été attendri. Rappelant que la loi ne fait pas de distinction selon l’âge ou le passé militaire des prévenus, le procureur a requis l’application stricte des textes. Le tribunal a suivi en infligeant 15 jours de prison ferme aux deux prévenus, le temps, peut-être, de réfléchir à d’autres alternatives pour soigner l’insomnie et la perte d’appétit.
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