Ce sont 30 familles déplacées par le conflit casamançais qui sont accompagnées par le « plan Diomaye pour la Casamance » pour un retour définitif de la paix dans cette partie sud pays. Ainsi, sous la direction du Ministère de la famille et des solidarités, du PUMA et sa coordinatrice Ndèye Marième Samb, la commune de Tankanto a a permis dans ce cadre à 20 bénéficiaires de recevoir du ciment, des portes entre autres. Cet élan vise à assister les nombreuses familles déplacées par le conflit en leur rendant leur dignité. Ainsi, Bonaventure Kalamo, adjoint au gouverneur, rappellera aux populations de continuer à faire confiance à l’État qui est décidé à œuvrer pour le bien-être des populations.
Ainsi, à Saré Diamboulou, les populations se sont félicitées du programme de reconstruction pour le retour de la paix en Casamance. Pour rappel tout est parti du village de Saré Diamboulou avec l'incendie du magasin communément appelé « seco » par les bandes armées occasionnant le déplacement des populations. Dans cette lancée, ces dernières ont fui leur localité en abandonnant tout comme à Saré Seny, Saré Soubam, Saré Waly Diao, Sabary et Saré Diamboulou.
Seydou Diao, un des bénéficiaires, avance : « nous saluons cet appui à sa juste valeur. Cela va permettre la reconstruction de nos maisons et de nos vies pour retrouver notre dignité. Mais, il faut continuer à nous accompagner en nous construisant aussi des pistes de désenclavement pour faciliter notre mobilité et notre sécurité… »
Bonaventure Kalamo, adjoint au gouverneur d'ajouter : « nous venons de procéder à la cérémonie de remise de 30 kits de matériaux de construction pour des ménages de retour. Ainsi, la commune de Tankanto a bénéficié de 20 Kits pour reloger ces derniers dans le cadre de la reconstruction et du retour définitif de la paix en Casamance. » Dans la foulée, il précise « d‘ailleurs, nous avons procédé à la pose de la première pierre pour la construction de l'école élémentaire de Saré Diamboulou afin d'accompagner la dynamique de paix. »
Boun Omar Dia, maire de Tankanto avoue que c'est avec une grande fierté qu’ils ont accueilli cette aide venue à son heure. Et la commune de Tankanto est celle qui a la plus souffert de ce conflit casamançais dans la région de Kolda, dont la plus grande partie est frontalière à la Guinée Bissau. C’est pourquoi « nous remercions le président de la République et son premier ministre. En ce sens, nous appelons les populations à la sérénité en faisant confiance au gouvernement pour un retour définitif de la paix. »
Cependant, il n’a pas manqué de faire des doléances comme la construction de pistes de désenclavement. Dans cette optique, ces villages frontaliers victimes du conflit commencent peu à peu à reconstruire leur retour avec un accompagnement de l’État...
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