Suite à un constat avéré et approuvé par de nombreux citoyens interpellés pour cueillir leur opinion sur le sujet, force est de croire à l'évidence.
En effet, à quelques heures de la fête de la Achoura, appelée « Tamkharite » en wolof, Dakaractu a fait focus sur les coutumes autour de cette journée qui symbolise le début de l'année musulmane.
« Le Tajabone ? Non je ne suis pas dans ça, c'est dépassé! »
Cette phase est avancée comme reponse par un jeune d'une vingtaine d'années, nommé Fallou Ndiaye. Pour lui, ce genre de festivité comme le « tajabone », une cérémonie qui a lieu dans la soirée de la Tamkharite, où les femmes se déguisent en hommes et vice-versa, arpentant les ruelles du quartier, et dansant au rythme de la chanson « Tajabone Weuley… »
Il semblerait que ce type de cérémonie qu’attendaient avec impatience les jeunes, ne les tente plus.
D'ailleurs, selon Babacar Mbaye, un artiste-conteur et linguiste, même les paroles de cette chanson sont déformées au fil des années. À l'origine, c'était une taquinerie entre co-épouses. Un procédé qui, au temps permettait d’huiler les relations entres ces femmes qui partageaient la même cour, le même mari.
Le bol renversé pour servir aux esprits la dernière poignée de couscous…
D’autres pratiques comme le fait de renverser le bol après le dîner afin d’y déposer la dernière poignée de couscous, sont aussi jetées aux oubliettes. L'histoire raconte qu’au lendemain matin, elle ne serait plus là, les esprits l'ayant mangée.
La recommandation aux enfants de manger le maximum de couscous car tard dans la nuit les anges vont passer pour les peser, bien que cette tradition avait pour objectif de les inciter à beaucoup manger pour qu'ils terminent toute la nourriture préparée avec soin.
Le « Tousngueul » magique (Khôl)…
Au lendemain de la fête, la séance de « Tousngeul » sur le rebord des yeux, était incontournable avant de regarder vers le ciel pour voir des images d’une des filles du Prophète Mohamed (SAW), qui se dessinerait entre les nuages. Ce que beaucoup prennent dorénavant pour une grosse farce.
Et pourtant, ces pratiques traditionnelles que véhiculaient les anciens renfermaient chacune d'elles des trésors de sagesse voire des leçons de vie. Aujourd'hui ce ne sont plus que des « bêtises » pour la majorité de la jeunesse. Si ce n’est quelques-uns qui ressassent ces vieux souvenirs, l’air nostalgique.
Reportage...
En effet, à quelques heures de la fête de la Achoura, appelée « Tamkharite » en wolof, Dakaractu a fait focus sur les coutumes autour de cette journée qui symbolise le début de l'année musulmane.
« Le Tajabone ? Non je ne suis pas dans ça, c'est dépassé! »
Cette phase est avancée comme reponse par un jeune d'une vingtaine d'années, nommé Fallou Ndiaye. Pour lui, ce genre de festivité comme le « tajabone », une cérémonie qui a lieu dans la soirée de la Tamkharite, où les femmes se déguisent en hommes et vice-versa, arpentant les ruelles du quartier, et dansant au rythme de la chanson « Tajabone Weuley… »
Il semblerait que ce type de cérémonie qu’attendaient avec impatience les jeunes, ne les tente plus.
D'ailleurs, selon Babacar Mbaye, un artiste-conteur et linguiste, même les paroles de cette chanson sont déformées au fil des années. À l'origine, c'était une taquinerie entre co-épouses. Un procédé qui, au temps permettait d’huiler les relations entres ces femmes qui partageaient la même cour, le même mari.
Le bol renversé pour servir aux esprits la dernière poignée de couscous…
D’autres pratiques comme le fait de renverser le bol après le dîner afin d’y déposer la dernière poignée de couscous, sont aussi jetées aux oubliettes. L'histoire raconte qu’au lendemain matin, elle ne serait plus là, les esprits l'ayant mangée.
La recommandation aux enfants de manger le maximum de couscous car tard dans la nuit les anges vont passer pour les peser, bien que cette tradition avait pour objectif de les inciter à beaucoup manger pour qu'ils terminent toute la nourriture préparée avec soin.
Le « Tousngueul » magique (Khôl)…
Au lendemain de la fête, la séance de « Tousngeul » sur le rebord des yeux, était incontournable avant de regarder vers le ciel pour voir des images d’une des filles du Prophète Mohamed (SAW), qui se dessinerait entre les nuages. Ce que beaucoup prennent dorénavant pour une grosse farce.
Et pourtant, ces pratiques traditionnelles que véhiculaient les anciens renfermaient chacune d'elles des trésors de sagesse voire des leçons de vie. Aujourd'hui ce ne sont plus que des « bêtises » pour la majorité de la jeunesse. Si ce n’est quelques-uns qui ressassent ces vieux souvenirs, l’air nostalgique.
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