Les négociations autour de la reprise des chantiers navals de Dakar prennent des allures de bras de fer silencieux entre l’État sénégalais et le géant néerlandais Damen Shipyards. Alors qu’une délégation du groupe hollandais est attendue prochainement à Dakar pour tenter de boucler le dossier, les discussions sont, pour l’heure, au point mort, selon des informations rapportées par Libération.
D’après le quotidien, Damen Shipyards, acteur majeur de la défense, de la construction navale et de l’ingénierie maritime, a pourtant déjà été désigné attributaire provisoire du marché. Mieux encore, un terrain d’entente aurait été trouvé sur le ticket d’entrée, fixé à 3,3 milliards de francs CFA, une étape clé dans le processus de reprise.
Mais là où le bât blesse, c’est sur le reste du montage financier. Libération révèle que l’État sénégalais juge « défavorables » certaines propositions financières formulées par les Hollandais. Les points de friction concernent notamment le paiement des redevances ainsi que la gestion domaniale, des aspects stratégiques qui engagent durablement les intérêts publics.
Selon le journal, ces offres n’auraient pas convaincu les autorités, malgré le poids international et la réputation technique de Damen. « Même si l’expérience technique de Damen est incontestable, il n’a pas proposé mieux que le groupe turc Ozata, dont le contrat avait été annulé à la faveur du changement de régime, ou Lisnave, l’exploitant actuel », souligne Libération. Ce dernier, rappelle le quotidien, avait réussi à redonner une seconde vie aux chantiers navals de Dakar sous le régime socialiste.
Ainsi, au-delà des chiffres et des compétences, le dossier semble désormais se jouer sur un subtil équilibre entre souveraineté économique, rentabilité à long terme et exigences de l’État. La venue annoncée de la délégation de Damen pourrait-elle débloquer la situation ? Rien n’est moins sûr, tant les lignes paraissent figées.
D’après le quotidien, Damen Shipyards, acteur majeur de la défense, de la construction navale et de l’ingénierie maritime, a pourtant déjà été désigné attributaire provisoire du marché. Mieux encore, un terrain d’entente aurait été trouvé sur le ticket d’entrée, fixé à 3,3 milliards de francs CFA, une étape clé dans le processus de reprise.
Mais là où le bât blesse, c’est sur le reste du montage financier. Libération révèle que l’État sénégalais juge « défavorables » certaines propositions financières formulées par les Hollandais. Les points de friction concernent notamment le paiement des redevances ainsi que la gestion domaniale, des aspects stratégiques qui engagent durablement les intérêts publics.
Selon le journal, ces offres n’auraient pas convaincu les autorités, malgré le poids international et la réputation technique de Damen. « Même si l’expérience technique de Damen est incontestable, il n’a pas proposé mieux que le groupe turc Ozata, dont le contrat avait été annulé à la faveur du changement de régime, ou Lisnave, l’exploitant actuel », souligne Libération. Ce dernier, rappelle le quotidien, avait réussi à redonner une seconde vie aux chantiers navals de Dakar sous le régime socialiste.
Ainsi, au-delà des chiffres et des compétences, le dossier semble désormais se jouer sur un subtil équilibre entre souveraineté économique, rentabilité à long terme et exigences de l’État. La venue annoncée de la délégation de Damen pourrait-elle débloquer la situation ? Rien n’est moins sûr, tant les lignes paraissent figées.
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