Santé : Hausse de près de 25 milliards du budget alloué à Abdoulaye Diouf Sarr.


Le budget du ministère de la santé et de l’Action sociale (Msas) pour l’année 2021 va connaître une hausse de l’ordre de 24,8 milliards de nos francs. Il a été arrêté et adopté à la majorité à 216,5 milliards de francs en crédit de paiement et 807,3 milliards en autorisation d’engagement contre 191,7 milliards en crédit de paiement sur un budget triennal de 701,7 milliards de francs en autorisation d’engagement, pour l’année dernière. Soit une augmentation de 13%. 
 
Ce budget, selon le rapport de la commission présenté ce dimanche 29 novembre 2020 devant les parlementaires, est réparti suivant plusieurs programmes. Il s’agit de celui qualifiée de ‘’Pilotage, coordination et gestion administrative’’ qui, pour l’exercice 2021, va profiter de crédits se chiffrant à 59,7 milliards en crédit de paiement et 92,5 milliards en autorisation d’engagement. Ce programme se veut pour principales missions, la définition des orientations stratégiques, la coordination technique et l’administration générale des services du département. Il comprend, selon le rapport de la commission santé, toutes les fonctions transversales devant venir en appui aux structures opérationnelles’’.  
 
Pour le Programme ‘’Santé de base’’, qui viserait ‘’l’amélioration de la qualité de l’offre de services de santé et la prise en charge de la demande dans le cadre de la lutte contre les maladies, il favorise une meilleure offre de santé de qualité et de permettre à l’ensemble de la population d’accéder à ces soins, dira le ministre de la Santé. Ce qui explique que les crédits de ce dit programme ont été arrêtés à 91,2 milliards en crédit de paiement et 499,5 milliards en autorisation d’engagement. 
 
Pour le programme Santé de référence, ce sont 62,4 milliards de nos francs et 211,5 milliards qui lui ont été affectés comme, respectivement, crédit de paiement et autorisation d’engagement.
 
S’en suit le programme dit de ‘’Protection sociale’’ qui a pour objectif d’améliorer ‘’ l’accessibilité des populations aux services de santé et d’action sociale, mais également l’autonomisation des groupes vulnérables’’ dont les crédits arrêtés à 3 milliards en crédit de paiement et 3,7 milliards en autorisation d’engagement. Celui-ci est destiné à renforcer les hôpitaux et les centres de traitement spécialisés et de recherche. Ce programme regrouperait ‘’l’ensemble des actions liées à l’amélioration de la qualité des soins, à l’accès aux médicaments, au transfert et à l’évacuation sanitaire, au renforcement des capacités opérationnelles des structures d’accueil, au développement des infrastructures sanitaires de référence, à la maintenance et au développement des ressources humaines’’, a relevé, le ministre de la Santé et de l’Action sociale.
 
Ce dernier, a d’ailleurs précisé, que le projet de budget de son ministère ‘’a été préparé dans un contexte inédit marqué par la pandémie de Covid-19 qui secoue le monde depuis le début de l’année 2020’’. Ce, avant d’ajouter que ‘’dans l’élaboration de ce projet de budget, il a été pris en considération l’impact de la pandémie et que ses services ont également intégré la nécessité de mieux préparer à faire face à tous les enjeux sanitaire et sociaux actuels et futurs’’. Occasion qu’il a mise à profit pour s’expliquer sur les différents programmes de son département.
 
Il a fallu 10 heures de plénière. 10 tours d’horloge au cours desquelles, 102 députés ont pris la parole pour exposer les problèmes des populations ou interpeller de vive voix, le Msas.  Ce qui fait un total de près de 12 heures d’échanges pour l’adoption du budget de ce département.
Lundi 30 Novembre 2020




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