Une brise marine souffle sur la Corniche Ouest. L’espace est déserté. En face de mer, un jardinier se découvre au détour d’un lopin de terre escarpé et boisé. Inhabité depuis toujours, il est totalement délabré lorsque Guillaume Da Sylva le visite pour la première fois.
Ce dernier est un fou de jardin de fruits et légumes, un inconditionnel des plantes et de leurs variétés, depuis plusieurs années. Il a donc fait de cet espace un mini champ multipliant les touches colorées, labellisé « Tolou Keur », en collaboration avec l'Institut de recherche pour le développement (IRD).
Pour le jardiner, l’idée de récolter des légumes bio dans son potager pour la consommation ou encore relever ses plats avec des aromates parfumés est plutôt séduisante. Pour ce faire, il utilise l’eau en provenance directe des toilettes des quartiers de Ouakam pour donner vie à un véritable maraîchage.
Au-delà de la méthode de jardinage, « Tolou Keur » englobe un système de réutilisation des eaux usées déversant en mer. Une fois récupéré, le liquide est donc traité en station d’épuration. Un système permettant de filtrer tous les résidus indésirables a été mis en place.
Un réseau de plusieurs dizaines de mètres a été construit pour acheminer l’eau ainsi qu’un réservoir de 1 500 mètres cube. Selon Guillaume Da Sylva, cette initiative permet d’économiser environ plusieurs milliers de mètres cubes d’eau.
Autre effet positif pour le maraichage, cela permet d’économiser de l’argent, de quoi embaucher deux nouveaux agents d’entretien. Même si ce n’est pas une première à Dakar pour un jardin de fruits et légumes arrosé avec de l'eau recyclée des toilettes.
L’utilisation d’eau usée recyclée pour l’arrosage des champs peut contribuer à réduire la consommation de la ressource en eau potable et répondre ainsi à une préoccupation quotidienne des gestionnaires. La réutilisation des eaux usées traitées est une pratique très répandue dans les pays développés.
Le Sénégal accuse un certain retard en la matière, sans doute lié à la relative abondance de la ressource, mais aussi à une absence de réglementation spécifique.
Abdoulaye Cissé, biologiste-nutritionniste, est toutefois revenu sur les risques sanitaires et technologiques. Selon lui, les organismes pathogènes ne sont généralement pas éliminés par les stations d’épuration. Il prône ainsi la protection sanitaire du public, des animaux, des productions agricoles et de l’environnement.
Ce dernier est un fou de jardin de fruits et légumes, un inconditionnel des plantes et de leurs variétés, depuis plusieurs années. Il a donc fait de cet espace un mini champ multipliant les touches colorées, labellisé « Tolou Keur », en collaboration avec l'Institut de recherche pour le développement (IRD).
Pour le jardiner, l’idée de récolter des légumes bio dans son potager pour la consommation ou encore relever ses plats avec des aromates parfumés est plutôt séduisante. Pour ce faire, il utilise l’eau en provenance directe des toilettes des quartiers de Ouakam pour donner vie à un véritable maraîchage.
Au-delà de la méthode de jardinage, « Tolou Keur » englobe un système de réutilisation des eaux usées déversant en mer. Une fois récupéré, le liquide est donc traité en station d’épuration. Un système permettant de filtrer tous les résidus indésirables a été mis en place.
Un réseau de plusieurs dizaines de mètres a été construit pour acheminer l’eau ainsi qu’un réservoir de 1 500 mètres cube. Selon Guillaume Da Sylva, cette initiative permet d’économiser environ plusieurs milliers de mètres cubes d’eau.
Autre effet positif pour le maraichage, cela permet d’économiser de l’argent, de quoi embaucher deux nouveaux agents d’entretien. Même si ce n’est pas une première à Dakar pour un jardin de fruits et légumes arrosé avec de l'eau recyclée des toilettes.
L’utilisation d’eau usée recyclée pour l’arrosage des champs peut contribuer à réduire la consommation de la ressource en eau potable et répondre ainsi à une préoccupation quotidienne des gestionnaires. La réutilisation des eaux usées traitées est une pratique très répandue dans les pays développés.
Le Sénégal accuse un certain retard en la matière, sans doute lié à la relative abondance de la ressource, mais aussi à une absence de réglementation spécifique.
Abdoulaye Cissé, biologiste-nutritionniste, est toutefois revenu sur les risques sanitaires et technologiques. Selon lui, les organismes pathogènes ne sont généralement pas éliminés par les stations d’épuration. Il prône ainsi la protection sanitaire du public, des animaux, des productions agricoles et de l’environnement.
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