Se démarquant en grande partie des déclarations du Président Macky Sall en ce qui concerne le futur projet de réformes institutionnelles, Jean Paul Dias a tenu à faire certaines précisions de taille. «Nulle part, dans le discours, le terme référendum n’est prononcé.
Cela signifie que, contrairement aux engagements électoraux du candidat Macky Sall, aucun référendum n’est prévu d’autant que la population ne saurait être appelée à référendum sur 15 points à la fois», a dit le centriste en chef.
Non sans désapprouver plusieurs propositions reprises par le Chef de l’Etat, «surtout qu’elles émanent de la Commission nationale de réformes des Institutions (Cnri), laquelle, après avoir dépensé des milliards de francs Cfa, s’est contentée de reconduire purement et simplement les conclusions des Assises qui se prétendent nationales, mais qui, en réalité, ne concernent que quelques groupuscules de la société qui se dit civile et certains partis politiques.»
Autant de raisons pour rejeter certaines réformes annoncées par le Président Macky Sall. «Nous rejetons le principe de la participation des candidats indépendants à tous les types d’élections y compris les locales. Ce serait l’ouverture vers la pagaille», indique-t-il.
Avant d’ajouter : «Ceci est contraire à l’article 4 de la Constitution qui dispose que les partis politiques et les co- alitions de partis politiques concourent à l’expression du suffrage, pas tout le monde ni n’importe qui.»
Selon lui, «des charges constitutionnelles pèsent sur les partis politiques. Les raisons de la restriction adoptée en 1996 par le Législateur sont et demeurent valables aujourd’hui plus qu’à l’époque. Que le Président Sall s’informe sur ce sujet auprès du Président Diouf. Chacun doit rester à sa place.» L’autre rejet concerne «la Déclaration de Patrimoine qui ne se justifie pas dans notre pays. Cette position avait été expressément rappelée à la Cnri qui souhaitait sa constitutionnalisation.»
Il a également fait savoir qu’il est contre «la nomination des deux membres supplémentaires du Conseil constitutionnel par le président de l’Assemblée nationale.»
En effet, fait-il remarquer : «Le Programme Yoonu Yokkuté sur lequel le Bcg, aux côtés du candidat Macky Sall, avait invité les populations à voter, proposait clairement qu’un membre soit choisi par la majorité parlementaire et un autre par l’opposition parlementaire et non pas les deux par le président de l’Assemblée nationale.»
Au sujet du Conseil constitutionnel, il demande l’ouverture «de sérieuses concertations politiques pour que cette institution ne demeure pas, dans sa composition, l’apanage des juges, avocats et autres professeurs de droit mais que puissent y accéder d’anciens hommes politiques, des journalistes politologues, d’anciens officiers supérieurs et généraux, des ambassadeurs etc.»
Et pour cause, il indique que «ce n’est pas une affaire de droit, mais de politique, or le Conseil constitutionnel est un juge-arbitre politique.»
Cela signifie que, contrairement aux engagements électoraux du candidat Macky Sall, aucun référendum n’est prévu d’autant que la population ne saurait être appelée à référendum sur 15 points à la fois», a dit le centriste en chef.
Non sans désapprouver plusieurs propositions reprises par le Chef de l’Etat, «surtout qu’elles émanent de la Commission nationale de réformes des Institutions (Cnri), laquelle, après avoir dépensé des milliards de francs Cfa, s’est contentée de reconduire purement et simplement les conclusions des Assises qui se prétendent nationales, mais qui, en réalité, ne concernent que quelques groupuscules de la société qui se dit civile et certains partis politiques.»
Autant de raisons pour rejeter certaines réformes annoncées par le Président Macky Sall. «Nous rejetons le principe de la participation des candidats indépendants à tous les types d’élections y compris les locales. Ce serait l’ouverture vers la pagaille», indique-t-il.
Avant d’ajouter : «Ceci est contraire à l’article 4 de la Constitution qui dispose que les partis politiques et les co- alitions de partis politiques concourent à l’expression du suffrage, pas tout le monde ni n’importe qui.»
Selon lui, «des charges constitutionnelles pèsent sur les partis politiques. Les raisons de la restriction adoptée en 1996 par le Législateur sont et demeurent valables aujourd’hui plus qu’à l’époque. Que le Président Sall s’informe sur ce sujet auprès du Président Diouf. Chacun doit rester à sa place.» L’autre rejet concerne «la Déclaration de Patrimoine qui ne se justifie pas dans notre pays. Cette position avait été expressément rappelée à la Cnri qui souhaitait sa constitutionnalisation.»
Il a également fait savoir qu’il est contre «la nomination des deux membres supplémentaires du Conseil constitutionnel par le président de l’Assemblée nationale.»
En effet, fait-il remarquer : «Le Programme Yoonu Yokkuté sur lequel le Bcg, aux côtés du candidat Macky Sall, avait invité les populations à voter, proposait clairement qu’un membre soit choisi par la majorité parlementaire et un autre par l’opposition parlementaire et non pas les deux par le président de l’Assemblée nationale.»
Au sujet du Conseil constitutionnel, il demande l’ouverture «de sérieuses concertations politiques pour que cette institution ne demeure pas, dans sa composition, l’apanage des juges, avocats et autres professeurs de droit mais que puissent y accéder d’anciens hommes politiques, des journalistes politologues, d’anciens officiers supérieurs et généraux, des ambassadeurs etc.»
Et pour cause, il indique que «ce n’est pas une affaire de droit, mais de politique, or le Conseil constitutionnel est un juge-arbitre politique.»
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