Le Tribunal de Grande Instance de Dakar a abrité ce mercredi une audience spéciale très attendue consacrée au crash de l’avion de la compagnie SénégalAir, survenu dans des circonstances tragiques. De 9h à 23h, les débats se sont enchaînés sans relâche, ponctués de deux pauses, dans une atmosphère tendue où se sont succédé prévenus, parties civiles, témoins et avocats.
Les prévenus, poursuivis pour "négligences graves", ont tenté de se défendre tant bien que mal, suscitant des réactions indignées de la part des familles des victimes, dont les avocats ont souligné les défaillances systémiques de la compagnie aérienne et de l’administration de l’aviation civile.
Parmi les moments forts, le témoignage d’un ancien chef de maintenance, licencié après avoir émis des alertes techniques avant le crash, a profondément marqué la salle. Il a dénoncé les pressions, les représailles subies, ainsi que les tentatives de remise en cause de ses compétences professionnelles, pourtant validées à l’échelle internationale.
Les plaidoiries de Me Amadou Sall, représentant la famille du Dr Yahya Diop, et de Me Youssoupha Camara, avocat des familles des pilotes algériens, ont été unanimement saluées pour leur pertinence juridique et leur force émotionnelle.
De son côté, l’avocat général, représentant le ministère public, a plaidé pour une requalification des faits en homicide involontaire, soulignant le laxisme flagrant et les manquements graves qui ont conduit à la catastrophe. Il a requis deux ans de prison ferme et 12 millions de FCFA d’amende pour chacun des prévenus.
La défense a tenté de relativiser les charges, appelant le tribunal à faire preuve de bienveillance, sans convaincre les parties civiles. Le verdict est attendu le 24 juillet 2025.
Les prévenus, poursuivis pour "négligences graves", ont tenté de se défendre tant bien que mal, suscitant des réactions indignées de la part des familles des victimes, dont les avocats ont souligné les défaillances systémiques de la compagnie aérienne et de l’administration de l’aviation civile.
Parmi les moments forts, le témoignage d’un ancien chef de maintenance, licencié après avoir émis des alertes techniques avant le crash, a profondément marqué la salle. Il a dénoncé les pressions, les représailles subies, ainsi que les tentatives de remise en cause de ses compétences professionnelles, pourtant validées à l’échelle internationale.
Les plaidoiries de Me Amadou Sall, représentant la famille du Dr Yahya Diop, et de Me Youssoupha Camara, avocat des familles des pilotes algériens, ont été unanimement saluées pour leur pertinence juridique et leur force émotionnelle.
De son côté, l’avocat général, représentant le ministère public, a plaidé pour une requalification des faits en homicide involontaire, soulignant le laxisme flagrant et les manquements graves qui ont conduit à la catastrophe. Il a requis deux ans de prison ferme et 12 millions de FCFA d’amende pour chacun des prévenus.
La défense a tenté de relativiser les charges, appelant le tribunal à faire preuve de bienveillance, sans convaincre les parties civiles. Le verdict est attendu le 24 juillet 2025.
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