Plage de Malibu : La police, à deux reprises, a eu recours aux gaz lacrymogènes pour disperser des jeunes de Guédiawaye.

La police a eu, à deux reprises, recours cette semaine aux gaz lacrymogènes pour disperser les jeunes regroupés à la plage de Malibu à Guédiawaye. Les limiers maintiennent une présence accrue sur les abords de la mer.


La dernière utilisation de gaz lacrymogènes par les forces de l'ordre remonte à hier vendredi en fin d’après-midi. Des habitants de Golf se plaignent, les riverains étant gênés par les sensations de brûlures causées par les grenades. 

Les policiers élèvent chaque jour la voix pour disperser les jeunes venus prendre de l’air dans une proximité qui plait bien au coronavirus. Et, cela risque d’être un vecteur de propagation. C’est pourquoi la police reste aux aguets.

La pandémie du coronavirus n’a pas mis un terme aux sorties à la plage de Malibu à Guédiawaye. L’ambiance aux abords de cette plage de la banlieue montre véritablement l’insouciance de certains devant le péril qui les guette. 

Le lieu vit encore comme à ses beaux jours, comme si de rien n’était. Des riverains s'inquiètent de potentiels risques de propagation du coronavirus. Des rassemblements ont été constatés ces derniers jours essentiellement à Malibu, où on risque de choper le virus. 

Les alentours de la plage de Guédiawaye jusqu'à Malika sont devenus des lieux de rassemblement recevant des jeunes en tenue de sport. Une situation qui perdure à l’heure où tout rassemblement est interdit par des gendarmes à cheval.  
Samedi 30 Mai 2020




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