Face aux inondations, le Sénégal renforce sa stratégie nationale de prévention. Le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement a tenu ce 23 octobre 2025 un l’atelier final du Projet de Gestion intégrée des inondations au Sénégal (PGIIS). Un tournant décisif pour une gouvernance cohérente et territorialisée du risque, alors que des localités comme Touba continuent de subir de plein fouet les effets des pluies.
Les inondations constituent depuis plusieurs années un défi majeur au Sénégal, particulièrement à Touba, où chaque hivernage rime avec débordements et désolation. Pour y faire face, le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, appuyé par l’Agence française de développement (AFD) et le Fonds vert pour le climat, a engagé une démarche structurante : le PGIIS. Ce projet a permis d’élaborer trois instruments clés : le Plan de Gestion des Risques d’Inondation (PGRI), le Plan de Prévention du Risque d’Inondation (PPRI) et la Stratégie nationale de gestion des risques d’inondation (SNGRI).
Selon Madické Cissé, directeur général de la Prévention et de la Gestion des Inondations, « le projet a permis de produire plus de 12 000 cartes désormais consultables et téléchargeables, un diagnostic précis des zones vulnérables, et des solutions chiffrées pour protéger les populations ». À Touba, où plus de 3 500 personnes sont exposées, l’État prévoit des investissements évalués 93 milliards et 187 milliards de F CFA pour l’ensemble des site pilotes notamment la Zone du Lac Rose (35 milliards Fcfa), Tamba (fait plus de 14 milliards Fcfa), Kaolack (23,8 milliards Fcfa), Kédougou (6,8 milliards Fcfa) et Kaffrine (14 milliards Fcfa). Cependant, note-t-il, « la mise en œuvre du décret de libération des voies d’eau nécessite l’accompagnement des autorités religieuses ».
Pour Mathilde Digou Sadio, adjointe au gouverneur de Dakar, ces outils marquent « un bond en avant historique dans la connaissance du risque ». Grâce au modèle numérique de terrain et aux données topographiques fines, « le Sénégal dispose enfin d’une base homogène pour planifier et protéger les populations ».
L’atelier s’achève sur un message clair : la lutte contre les inondations passe désormais par une coordination renforcée entre État, collectivités et partenaires, pour bâtir des territoires résilients face aux dérèglements climatiques.
Les inondations constituent depuis plusieurs années un défi majeur au Sénégal, particulièrement à Touba, où chaque hivernage rime avec débordements et désolation. Pour y faire face, le ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement, appuyé par l’Agence française de développement (AFD) et le Fonds vert pour le climat, a engagé une démarche structurante : le PGIIS. Ce projet a permis d’élaborer trois instruments clés : le Plan de Gestion des Risques d’Inondation (PGRI), le Plan de Prévention du Risque d’Inondation (PPRI) et la Stratégie nationale de gestion des risques d’inondation (SNGRI).
Selon Madické Cissé, directeur général de la Prévention et de la Gestion des Inondations, « le projet a permis de produire plus de 12 000 cartes désormais consultables et téléchargeables, un diagnostic précis des zones vulnérables, et des solutions chiffrées pour protéger les populations ». À Touba, où plus de 3 500 personnes sont exposées, l’État prévoit des investissements évalués 93 milliards et 187 milliards de F CFA pour l’ensemble des site pilotes notamment la Zone du Lac Rose (35 milliards Fcfa), Tamba (fait plus de 14 milliards Fcfa), Kaolack (23,8 milliards Fcfa), Kédougou (6,8 milliards Fcfa) et Kaffrine (14 milliards Fcfa). Cependant, note-t-il, « la mise en œuvre du décret de libération des voies d’eau nécessite l’accompagnement des autorités religieuses ».
Pour Mathilde Digou Sadio, adjointe au gouverneur de Dakar, ces outils marquent « un bond en avant historique dans la connaissance du risque ». Grâce au modèle numérique de terrain et aux données topographiques fines, « le Sénégal dispose enfin d’une base homogène pour planifier et protéger les populations ».
L’atelier s’achève sur un message clair : la lutte contre les inondations passe désormais par une coordination renforcée entre État, collectivités et partenaires, pour bâtir des territoires résilients face aux dérèglements climatiques.
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