Le crash d'un Boeing 737/800 reliant Brazza à Casablanca évité : La vétusté des appareils utilisés pour la desserte africaine encore agitée.


Encore un crash impliquant un Boeing a été évité de justesse dans le ciel africain. Le vol AT 278 de la Royal Air Maroc a fait un atterrissage d'urgence dans la nuit du samedi à dimanche quelques minutes après avoir quitté l’aéroport de Brazzaville pour Casablanca. 

Le Boeing 737/800 immatriculé CN RNK qui avait à son bord 160 passagers, s'est posé à l’aéroport de Maya Maya, rapportent les médias congolais lus à Dakaractu. 

Un des réacteurs droits de l’appareil a pris feu en plein vol, entraînant un atterrissage plus tôt que prévu. Plus de peur que de mal puisque les passagers ainsi que l’équipage sont sortis indemnes de cette expérience. 
Mais le débat sur le danger que constituent les avions de type Boeing affrétés par les compagnies aériennes pour assurer les dessertes africaines se pose à nouveau.

Ce Boeing 737/800 immatriculé CN-RNK serait le même qui s’est posé en urgence à Libreville au Gabon, il y a quelques semaines alors qu’il assurait la liaison Casablanca – Bangui via Douala, révèle libreopinionguinee.com. 

Les passagers qui ont eu la vie sauve grâce à la compétence des pilotes, indexent la vétusté de l'appareil qui, selon nos recherches, est âgé de 21 ans. Boeing a commencé la construction de la troisième génération des 737 (600, 700, 800 et 900) à partir de 1996. 

Mais la quatrième Génération, 737 Max s'est révélé un vrai fiasco au point d’être cloué au sol. Ce, après deux crashes des vols du vol 610 de Lion Air (29 octobre 2018) et 302 d'Ethiopian Airlines (10 mars 2019). La compagnie éthiopienne est accusée d'utiliser de « vieux avions » en Afrique. Le 08 octobre 2019, le vol ET908 de la même compagnie, en partance pour Bamako a frôle le pire alors qu'il venait juste de décoller à l’aéroport international Blaise Diagne de Diass (AIBD). 

Comme pour le vol AT 287 de la RAM, les passagers ont dû leur salut aux pilotes. Mais ces incidents à répétition impliquant des Boeing dans le ciel africain risque de provoquer une catastrophe si l'on n'y prend garde. C'est d'autant plus plausible que ces appareils sont, après réparation, remis dans les airs. 
Mardi 3 Mars 2020




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