La RADDHO préoccupée par l’état de la Cité SIPRES 5 à Grand Mbao

La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’home (RADDHO) exprime ‘’sa vive préoccupation’’, dans un communiqué reçu à l’APS, ‘’suite à l’interpellation des résidents de la Cité SIPRES 5, située à Grand Mbao, en face du Cap des Biches’’. ‘’Après avoir, de visu, constaté par elle-même la situation très déplorable dans laquelle se trouvent les résidents de la Cité, la RADDHO considère qu'il urge de trouver une solution définitive à ce qu'elle qualifie de danger public’’, selon ce texte.

‘’Construite sur un sol argileux et calcaire, ce qui a pour conséquence de fissurer pratiquement tous les murs des bâtiments, la Cité SIPRES 5 est également exposée à des intempéries liées à la proximité de la mer’’, explique l’ONG.

Selon elle, ‘’de plus, la Cité SIPRES 5 fait face à un lot de bâtiments mal construits, inachevés et abandonnés, entourés par de hautes herbes qui constituent le biotope des serpents et autres animaux dangereux en période d’hivernage’’.

‘’Face à une telle situation’’, la RADDHO ‘’condamne fermement le silence coupable des pouvoirs publiques qui ne se soucient guère du clavaire que vivent depuis plusieurs années les résidents de la Cité SIPRES 5’’.

Elle dénonce ‘’avec vigueur l’inaction et le mutisme de la direction de SIPRES face à cette situation déplorable’’ et exige de cette Direction ‘’ la destruction des bâtiments mal construits, inachevés et abandonnés qui tombent en ruine, afin de dégager le terrain pour éradiquer les dangers auxquels elle expose les résidents de la Cité SIPRES 5’’.

La RADDHO ‘’lance un appel solennel aux autorités compétentes pour qu’elles placent la Direction de SIPRES face à ses responsabilités’’ et demande aux résidents de la Cité ‘’de se mobiliser pour le respect strict et sans condition de leurs droits humains fondamentaux, notamment les droits à un environnement sain, à la paix et la sécurité’’.