LES MENACES DE SONKO : « BBY ne peut prendre part aux législatives… Note liste sera reçue… Si Macky revoque un maire »


Après avoir carrément dit que la seule responsabilité de Khalifa Sall dans ce tourbillon qui fait flotter la liste de YAW à Dakar a été de faire preuve de négligence et d’avoir trop tardé, Ousmane Sonko a surtout précisé qu'il ne doutait nullement de la rectitude de ses camarades leaders. » Ce qui s’est passé ne met absolument pas en cause l’intégrité des leaders de la coalition, dans leur ensemble. Je ne remettrai jamais en cause l’intégrité et la probité de ces gens ».  
Il regrettera, quand-même, la décision de certains maires de quitter la coalition juste parce qu’ils n’ont pas été désignés candidats aux législatives.

Ces législatives, justement, l’actuel maire de Ziguinchor en a parlé. Et c’était surtout pour appeler les Sénégalais à ne point accepter qu’elles soient organisées sans les listes de YAW. « L’administration n’a pas le droit de ne pas recevoir le courrier. C’est une voie de fait, c’est un déni d’administration. Qu’on me sorte une seule disposition qui réfute ce que nous avons voulu faire! Notre liste est recevable, est elle sera reçue.  Les Sénégalais ne doivent pas accepter des joutes sans Yewwi. » Dans la même veine, il invalidera la liste de la coalition présidentielle. « BBY a déposé plus de parrains qu’il ne faut et sa liste a été acceptée. Ce pays sera brûlé par la justice et Macky Sall. Benno ne doit pas prendre part à ces élections. Le Sénégal est détruit par ces gens de la société civile qui sont à la solde du gouvernement prêts à parler pour de l’argent ». 

Et en réponse à Cheikh Tidiane Youm qui a loué quelques minutes plus tôt la diligence du Président de la CENA, Ousmane Sonko se voudra acerbe. » Il est très  gentil, mais il n’a qu’à dégager. Il ne fait que nous sourire, mais il ne fera que ce que Macky Sall lui demande de faire. » 
Assez certain qu’il gagnera la prochaine élection présidentielle, Sonko lancera une grosse pierre dans le jardin Sall. « Voilà, lorsqu’ils perdront le pouvoir, ils iront  se blottir derrière les marabouts pour dire tout bas que ces gens veulent m’envoyer en prison... »

Évoquant la mise en garde faite par le Chef de l’État par rapport à certains maires qui voudraient passer outre leurs prérogatives, il choisira d’être catégorique. « Le premier maire qu’il révoque, il sera lui-même révoqué dans les 24 heures ».  Affaire à suivre…
Mardi 17 Mai 2022




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