Dans un contexte marqué par la flambée des coûts des matériaux et les défis de transparence dans la commande publique, l’Agence nationale de la Statistique et de la Démographie (ANSD) a officiellement lancé ce jeudi 22 mai 2025, l’Indice des Coûts des Bâtiments et Travaux Publics (IBTP), lors d’un atelier de dissémination destiné aux acteurs du secteur et aux partenaires institutionnels.
Fruit de deux années de travail méthodique, l’IBTP vient compléter l’Indice du Coût de la Construction (ICC), jusque-là limité aux bâtiments à usage d’habitation. L’indice élargi permettra de suivre les prix dans l’ensemble du secteur des BTP, y compris les bâtiments professionnels, les ouvrages spécialisés, le génie civil, les forages et les fondations.
« Ce que nous introduisons aujourd’hui, c’est un outil stratégique qui dépasse le simple cadre statistique. Il permet une lecture fine et actualisée de l’évolution des prix dans les différents segments du BTP, grâce à une méthode rigoureuse fondée sur des données collectées sur l’ensemble du territoire », a déclaré Abdou Diouf, le Directeur général de l’ANSD. Il a ajouté : « Cela renforce nos capacités d’analyse macroéconomique et permet aux décideurs, publics comme privés, de mieux planifier et négocier. »
Selon Mr Abdou Diouf, l’IBTP repose sur une architecture méthodologique solide, développée à partir des réalités sénégalaises. « Cet indice a été élaboré à travers une méthodologie très robuste et adaptée au contexte sénégalais. On a dû se rapprocher d’experts du domaine dans les différents segments de la construction, partant de la construction du génie civil, notamment les bâtiments à usage d’habitation, les bâtiments à usage professionnel, mais également des ouvrages spécialisés du génie civil, en l’occurrence les fondations, mais également tout ce qui est relatif au forage. »
Intervenant en tant que partenaire institutionnel, le Directeur général de l’ARCOP, Mr Moustapha Djitté, a salué l’arrivée de l’IBTP comme un levier de rationalisation dans les marchés publics. « Cet indice va permettre de régler définitivement les problèmes de surfacturation dans les projets de travaux publics. Jusqu’ici, les maîtres d’ouvrage et les commissions d’évaluation manquaient de repères objectifs pour juger du caractère raisonnable ou non des prix proposés. Avec l’IBTP, ils auront désormais une base fiable pour évaluer les offres. »
Fruit de deux années de travail méthodique, l’IBTP vient compléter l’Indice du Coût de la Construction (ICC), jusque-là limité aux bâtiments à usage d’habitation. L’indice élargi permettra de suivre les prix dans l’ensemble du secteur des BTP, y compris les bâtiments professionnels, les ouvrages spécialisés, le génie civil, les forages et les fondations.
« Ce que nous introduisons aujourd’hui, c’est un outil stratégique qui dépasse le simple cadre statistique. Il permet une lecture fine et actualisée de l’évolution des prix dans les différents segments du BTP, grâce à une méthode rigoureuse fondée sur des données collectées sur l’ensemble du territoire », a déclaré Abdou Diouf, le Directeur général de l’ANSD. Il a ajouté : « Cela renforce nos capacités d’analyse macroéconomique et permet aux décideurs, publics comme privés, de mieux planifier et négocier. »
Selon Mr Abdou Diouf, l’IBTP repose sur une architecture méthodologique solide, développée à partir des réalités sénégalaises. « Cet indice a été élaboré à travers une méthodologie très robuste et adaptée au contexte sénégalais. On a dû se rapprocher d’experts du domaine dans les différents segments de la construction, partant de la construction du génie civil, notamment les bâtiments à usage d’habitation, les bâtiments à usage professionnel, mais également des ouvrages spécialisés du génie civil, en l’occurrence les fondations, mais également tout ce qui est relatif au forage. »
Intervenant en tant que partenaire institutionnel, le Directeur général de l’ARCOP, Mr Moustapha Djitté, a salué l’arrivée de l’IBTP comme un levier de rationalisation dans les marchés publics. « Cet indice va permettre de régler définitivement les problèmes de surfacturation dans les projets de travaux publics. Jusqu’ici, les maîtres d’ouvrage et les commissions d’évaluation manquaient de repères objectifs pour juger du caractère raisonnable ou non des prix proposés. Avec l’IBTP, ils auront désormais une base fiable pour évaluer les offres. »

Le Directeur général de l’ARCOP a également mis en lumière la nécessité d’une coopération sous-régionale pour harmoniser les outils de régulation des coûts. « Nous sommes en discussion avec plusieurs homologues de la sous-région, notamment dans le cadre de l’UEMOA, pour que cet indice ne reste pas un instrument purement national. Il peut être mutualisé à l’échelle régionale, car les réalités du marché des BTP sont souvent comparables d’un pays à l’autre. C’est un outil à forte portée communautaire. »
Loin d’être un simple tableau de chiffres, l’IBTP s’annonce comme un vecteur de rationalisation des politiques publiques et un rempart contre les dérives contractuelles, en rendant l’information accessible, fiable et actualisée.
Autres articles
-
Ziguinchor sous scellés : réseau de falsification, fonds publics volatilisés et enquête explosive de l’Ofnac
-
GMS et Ismaïla Diallo : Quand le « déballage parlementaire » s’invite sur les réseaux sociaux
-
Scène conjugale à Mbour : il tabasse sa femme pour avoir déchiré la photo de sa maîtresse accrochée dans leur chambre
-
"Oméga Fishing" : L’usine qui tue ? Les populations de Joal Fadiouth hurlent leur ras-le-bol !
-
Assemblée nationale : Ces pratiques que Guy Marius Sagna reproche à ses collègues