Quatre années de fuite n’auront pas suffi à effacer son crime. À Koumpentoum, dans la région de Tambacounda, l’affaire Hamet Seck a refait surface avec une brutalité glaçante. Ce boulanger de 35 ans, qui avait étranglé sa femme Fatou Dia, 30 ans, après des rapports sexuels, a été jugé devant la chambre criminelle de Tambacounda. Vendredi dernier, il a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle.
Un crime qui avait secoué Kaba
Les faits remontent à avril 2020 dans le village de Kaba, commune de Kahène. Ce jour-là, une dispute éclate entre Hamet Seck et son épouse Fatou Dia, mère de son enfant. L’homme, emporté par la colère, l’étrangle dans leur chambre après un rapport sexuel. Lorsqu’il desserre son étreinte, il découvre le corps sans vie de sa compagne.
Plutôt que d’alerter les voisins ou les secours, Hamet Seck prend la fuite, laissant derrière lui le cadavre de sa femme et un enfant orphelin de mère.
Quatre années de cavale
Dès son départ, l’homme se réfugie d’abord à Noga Babacar, un village voisin, où il vit deux ans en toute discrétion. Après des échanges avec sa mère, il s’exile ensuite en Gambie, espérant tourner la page et échapper à la justice.
Mais le 6 avril 2024, contre toute attente, il réapparaît dans son village natal. Les habitants, stupéfaits de le voir revenir comme si de rien n’était, alertent aussitôt la gendarmerie de Koumpentoum. Arrêté, il avoue son crime et affirme souffrir de troubles psychiques.
Devant les juges, des aveux glaçants
Le 1er août dernier, face à la chambre criminelle de Tambacounda, Hamet Seck a réitéré ses aveux sans véritable explication ni signe de remords. « Nous nous sommes bagarrés dans la chambre et je l’ai étranglée sans m’en rendre compte. C’est après que j’ai su qu’elle était morte », a-t-il déclaré, ajoutant que tout s’était passé après avoir eu des rapports sexuels avec sa victime.
Le procureur, dans un réquisitoire ferme, a soutenu qu’il y avait une volonté manifeste de donner la mort. Il a même demandé la réclusion criminelle à perpétuité et la requalification des faits en assassinat.
Une lourde peine, mais pas la perpétuité
Après délibération, la chambre criminelle a finalement condamné Hamet Seck à 20 ans de réclusion criminelle. Une sanction lourde, mais en deçà des réquisitions du parquet.
Un crime qui avait secoué Kaba
Les faits remontent à avril 2020 dans le village de Kaba, commune de Kahène. Ce jour-là, une dispute éclate entre Hamet Seck et son épouse Fatou Dia, mère de son enfant. L’homme, emporté par la colère, l’étrangle dans leur chambre après un rapport sexuel. Lorsqu’il desserre son étreinte, il découvre le corps sans vie de sa compagne.
Plutôt que d’alerter les voisins ou les secours, Hamet Seck prend la fuite, laissant derrière lui le cadavre de sa femme et un enfant orphelin de mère.
Quatre années de cavale
Dès son départ, l’homme se réfugie d’abord à Noga Babacar, un village voisin, où il vit deux ans en toute discrétion. Après des échanges avec sa mère, il s’exile ensuite en Gambie, espérant tourner la page et échapper à la justice.
Mais le 6 avril 2024, contre toute attente, il réapparaît dans son village natal. Les habitants, stupéfaits de le voir revenir comme si de rien n’était, alertent aussitôt la gendarmerie de Koumpentoum. Arrêté, il avoue son crime et affirme souffrir de troubles psychiques.
Devant les juges, des aveux glaçants
Le 1er août dernier, face à la chambre criminelle de Tambacounda, Hamet Seck a réitéré ses aveux sans véritable explication ni signe de remords. « Nous nous sommes bagarrés dans la chambre et je l’ai étranglée sans m’en rendre compte. C’est après que j’ai su qu’elle était morte », a-t-il déclaré, ajoutant que tout s’était passé après avoir eu des rapports sexuels avec sa victime.
Le procureur, dans un réquisitoire ferme, a soutenu qu’il y avait une volonté manifeste de donner la mort. Il a même demandé la réclusion criminelle à perpétuité et la requalification des faits en assassinat.
Une lourde peine, mais pas la perpétuité
Après délibération, la chambre criminelle a finalement condamné Hamet Seck à 20 ans de réclusion criminelle. Une sanction lourde, mais en deçà des réquisitions du parquet.
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