Karim Wade poursuivi, jugé, condamné puis expulsé du Sénégal se réjouit d’une énième victoire devant la justice sénégalaise. ‘’La Cour d’appel de Monaco a rejeté, ce lundi 7 janvier, l’appel formé par l’État du Sénégal contre le jugement du 10 juillet 2018 du tribunal correctionnel de Monaco qui a refusé de confisquer les sommes saisies dans les comptes bancaires, dont l’un appartient à Karim Wade et les autres à ceux qui ont été condamnés avec lui par la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei)’’, a informé le collectif des avocats de Karim Wade.
Il estime que ce dernier a été ‘’contraint à un exil politique, dans l’unique dessein de le priver de son droit d’être candidat à l’élection présidentielle’’. ‘’Cette volonté des pouvoirs politiques d’éliminer un adversaire est vaine puisqu’une succession de décisions, toutes favorables à Karim Wade, rendues par des institutions et juridictions internationales, confirme qu’il jouit de la plénitude de ses droits. Il entend ainsi les exercer; notamment, son droit d’être candidat à l’élection présidentielle’’.
Nouvel échec de l’État devant la justice internationale
‘’La demande de confiscation présentée par l’État est donc définitivement rejetée’’, a dit Me Ciré Clédor Ly et ses confrères. ‘’C’est une nouvelle victoire pour Karim Wade’’.
" C’est un nouveau camouflet qui s’ajoute aux désaveux que le pouvoir politique sénégalais ne cesse de subir dans toutes les procédures menées hors du Sénégal, notamment : le classement sans suite de la plainte déposée par l’État du Sénégal à Paris contre Karim Wade ; les condamnations du Sénégal par la Cour de justice de la Cedeao ; la déclaration solennelle du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire constatant le caractère inéquitable du procès et affirmant le caractère arbitraire de la détention de Karim Wade ; le refus de confiscation opposé par le tribunal correctionnel de Paris puis par la cour d’appel de Paris ; tout récemment, la décision du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies constatant que l’arrêt de la Crei viole le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, Karim Wade n’ayant pas pu faire réexaminer la déclaration de sa culpabilité et sa condamnation par une juridiction supérieure, et ordonnant que l’État du Sénégal fasse procéder à ce réexamen. Dans un État de droit, l’arrêt serait privé de tout effet dans l’attente du réexamen ordonné ", ont indiqué les membres dudit collectif.
Il estime que ce dernier a été ‘’contraint à un exil politique, dans l’unique dessein de le priver de son droit d’être candidat à l’élection présidentielle’’. ‘’Cette volonté des pouvoirs politiques d’éliminer un adversaire est vaine puisqu’une succession de décisions, toutes favorables à Karim Wade, rendues par des institutions et juridictions internationales, confirme qu’il jouit de la plénitude de ses droits. Il entend ainsi les exercer; notamment, son droit d’être candidat à l’élection présidentielle’’.
Nouvel échec de l’État devant la justice internationale
‘’La demande de confiscation présentée par l’État est donc définitivement rejetée’’, a dit Me Ciré Clédor Ly et ses confrères. ‘’C’est une nouvelle victoire pour Karim Wade’’.
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