Deux peuples, une terre. Juifs et Arabes s’entretuent depuis plus de 75 ans pour le contrôle des territoires palestiniens.
L’attaque sporadique et surprise du Hamas dans le territoire Israélien a fait renaître les démons de ce vieux conflit né après la seconde guerre mondiale. Cette attaque a causé un bilan lourd des deux côtés avec près de 2.000 morts.
Les juifs exterminés en Allemagne lors de la seconde guerre, les Nations-Unies ont voté un partage du territoire palestinien pour permettre aux Juifs rescapés de la Seconde guerre mondiale d’établir un état. Le 29 novembre 1947, le plan de partage de la Palestine élaboré par le Comité spécial des Nations-Unies sur la Palestine (UNSCOP) créé par l’Assemblée générale de l'ONU, est approuvé par cette dernière à New York, par le vote de sa résolution 181.
Le plan de partage de l’ONU
A l'issue du vote, l’État juif obtient 56% du territoire de Palestine et l’État arabe les 44% restants. Ainsi naît un conflit armé sans précédent à l'intérieur des territoires palestiniens, qui s’estiment spoliés dans le partage du territoire de Palestine voté par l’ONU. Les juifs ont eu le soutien des États-Unis et du bloc Ouest qui ont imposé au peuple Arabe la théorie de « la terre promise » à Moïse.
Le 29 novembre 1947, le plan de partage de la Palestine élaboré par le comité spécial des Nations-Unies sur la Palestine (UNSCOP) créé par l’Assemblée générale de l'ONU, est approuvé par cette dernière à New York, par le vote de sa résolution 181.
Selon le Plan de partage, l’État juif comprenait la plaine côtière entre Haïfa et Rehovot, l'est de la Galilée et le désert du Néguev, avec l'avant-poste de Umm Rashrash au sud (actuellement Eilat).
L’État arabe était séparé en trois : au nord, l’ouest de la Galilée, avec la ville d'Acre ; les monts de Judée et la Samarie (correspondant à une zone plus large que l'actuelle Cisjordanie) ; et le sud de la côte, du nord de Majdal (maintenant Ashkelon) à la frontière égyptienne, et comprenant l’actuelle Bande de Gaza, avec une partie du désert le long de la frontière égyptienne.
La ville de Jaffa, à population majoritairement arabe, au sud de Tel-Aviv, devait initialement faire partie de l’État juif. Elle fut finalement comprise dans l’État arabe avant que le Plan de partage ne soit adopté par l’ONU, formant ainsi une enclave.
Le début de la guerre entre Arabo-juifs
À l'exception des sionistes révisionnistes, la population juive accepte le plan de partage tandis que la population arabe et les dirigeants des pays voisins le rejettent. La conséquence immédiate est le déclenchement de la guerre civile de 1947-1948. Un homme d'État Israélien, David Ben Gourion proclame le 14 mai 1948 l’établissement d’un État juif, l'État d'Israël. Cette proclamation marque le début de la guerre israélo-arabe de 1948-1949.
La Nakba ou la « catastrophe » palestinienne et la première guerre 1948-1949
Cette étape passée, dès 1948, Israël expulse plus de 400.000 Palestiniens du territoire qui lui a été attribué. Une manœuvre considérée par les Palestiniens comme une catastrophe. Ils l’appelaient « la Nakba ». Une manœuvre vécue comme une spoliation de leurs terres par les Palestiniens et qui sera le déclencheur du conflit.
La première guerre israélo-arabe en 1948 et 1949, a enregistré le début de l’annexion du territoire accordé à la Palestine par l’ONU. À l’issue du conflit, l'État juif détient 78% du territoire. La Transjordanie (devenue Cisjordanie) annexe le reste du territoire accordé à l’État arabe, tandis que l’Égypte prend le contrôle de la bande de Gaza.
GUERRE DES SIX JOURS (1967)
Dès 1964, l’organisation de libération de la Palestine (l’OLP), voit le jour et devient le premier organe de lutte de la Palestine contre Israël. Ainsi le 5 juin 1967, explose un second gros conflit armé qui sera par la suite nommé la Guerre des Six Jours. Israël fait face à l’attaque coordonnée de l’Égypte et de la Jordanie. Pourtant dominé, les israéliens ont pu lancer une contre-offensive éclair qui leur permet en l’espace de six jours d’annexer l’ensemble du territoire palestinien restant. De son côté l’OLP prend son indépendance et deux ans plus tard, Yasser Arafat en prend la présidence jusqu’à sa mort en 2004 et mène une lutte pour la création d’un État palestinien indépendant aux côtés d’Israël.
La guerre du kippour de 1973
Après l’échec de 1967, l’Égypte sous la présidence Abdel Nasser, attaque une nouvelle fois Israël aux côtés de la Syrie. L’offensive est lancée le 6 octobre 1973 en pleine fête de Yom Kippour ou « jour du pardon ». Les deux États souhaitent reconquérir les territoires annexés par l’État juif durant la Guerre des Six Jours. Un cessez-le-feu est décrété le 24 octobre et se solde par une nouvelle victoire israélienne. L’OLP menée par Yasser Arafat est alors considérée comme le seul représentant du peuple palestinien.
La première intifada (1987-1993)
Alors qu’Israël et OLP continuent leurs négociations musclées, le peuple palestinien se soulève contre l’État juif et démarre le 9 décembre 1987 la Première intifada ou guerre des pierres. Des émeutes éclatent et des attentats contre la population juive sont perpétrés.
Naissance du Hamas
C’est durant cette Intifada que le Hamas voit le jour le 10 décembre 1987 pour contrebalancer le pouvoir de l’OLP. En 1991, des négociations permettent d’apaiser légèrement le conflit jusqu’à la signature des accords d’Oslo entre Israël et l’Autorité palestinienne. Accords qui seront rejetés par le Hamas.
La seconde intifada (2000-2012)
Le président démocrate des Etats-Unis d’alors, Bill Clinton, avait réussi une prouesse à Camp David. Il avait réuni le Premier ministre israélien de l’époque, Ehud Barak, et le président de l’OLP, Yasser Arafat en 2000. Malheureusement ce sommet s’est soldé par un échec parce qu’Israël refuse de renoncer au contrôle de Jérusalem. En septembre de la même année, le parlementaire Ariel Sharon se rend en visite officielle sur l’esplanade des Mosquées. Un geste qui est vécu comme une provocation par le peuple palestinien qui entame alors la Seconde Intifada. Durant cette dernière, le Hamas conduit une série d’attentats-suicides et Israël prend le contrôle de la bande de Gaza durant l’hiver 2008-2009. Depuis, la situation reste très instable sur le territoire…
L’attaque sporadique et surprise du Hamas dans le territoire Israélien a fait renaître les démons de ce vieux conflit né après la seconde guerre mondiale. Cette attaque a causé un bilan lourd des deux côtés avec près de 2.000 morts.
Les juifs exterminés en Allemagne lors de la seconde guerre, les Nations-Unies ont voté un partage du territoire palestinien pour permettre aux Juifs rescapés de la Seconde guerre mondiale d’établir un état. Le 29 novembre 1947, le plan de partage de la Palestine élaboré par le Comité spécial des Nations-Unies sur la Palestine (UNSCOP) créé par l’Assemblée générale de l'ONU, est approuvé par cette dernière à New York, par le vote de sa résolution 181.
Le plan de partage de l’ONU
A l'issue du vote, l’État juif obtient 56% du territoire de Palestine et l’État arabe les 44% restants. Ainsi naît un conflit armé sans précédent à l'intérieur des territoires palestiniens, qui s’estiment spoliés dans le partage du territoire de Palestine voté par l’ONU. Les juifs ont eu le soutien des États-Unis et du bloc Ouest qui ont imposé au peuple Arabe la théorie de « la terre promise » à Moïse.
Le 29 novembre 1947, le plan de partage de la Palestine élaboré par le comité spécial des Nations-Unies sur la Palestine (UNSCOP) créé par l’Assemblée générale de l'ONU, est approuvé par cette dernière à New York, par le vote de sa résolution 181.
Selon le Plan de partage, l’État juif comprenait la plaine côtière entre Haïfa et Rehovot, l'est de la Galilée et le désert du Néguev, avec l'avant-poste de Umm Rashrash au sud (actuellement Eilat).
L’État arabe était séparé en trois : au nord, l’ouest de la Galilée, avec la ville d'Acre ; les monts de Judée et la Samarie (correspondant à une zone plus large que l'actuelle Cisjordanie) ; et le sud de la côte, du nord de Majdal (maintenant Ashkelon) à la frontière égyptienne, et comprenant l’actuelle Bande de Gaza, avec une partie du désert le long de la frontière égyptienne.
La ville de Jaffa, à population majoritairement arabe, au sud de Tel-Aviv, devait initialement faire partie de l’État juif. Elle fut finalement comprise dans l’État arabe avant que le Plan de partage ne soit adopté par l’ONU, formant ainsi une enclave.
Le début de la guerre entre Arabo-juifs
À l'exception des sionistes révisionnistes, la population juive accepte le plan de partage tandis que la population arabe et les dirigeants des pays voisins le rejettent. La conséquence immédiate est le déclenchement de la guerre civile de 1947-1948. Un homme d'État Israélien, David Ben Gourion proclame le 14 mai 1948 l’établissement d’un État juif, l'État d'Israël. Cette proclamation marque le début de la guerre israélo-arabe de 1948-1949.
La Nakba ou la « catastrophe » palestinienne et la première guerre 1948-1949
Cette étape passée, dès 1948, Israël expulse plus de 400.000 Palestiniens du territoire qui lui a été attribué. Une manœuvre considérée par les Palestiniens comme une catastrophe. Ils l’appelaient « la Nakba ». Une manœuvre vécue comme une spoliation de leurs terres par les Palestiniens et qui sera le déclencheur du conflit.
La première guerre israélo-arabe en 1948 et 1949, a enregistré le début de l’annexion du territoire accordé à la Palestine par l’ONU. À l’issue du conflit, l'État juif détient 78% du territoire. La Transjordanie (devenue Cisjordanie) annexe le reste du territoire accordé à l’État arabe, tandis que l’Égypte prend le contrôle de la bande de Gaza.
GUERRE DES SIX JOURS (1967)
Dès 1964, l’organisation de libération de la Palestine (l’OLP), voit le jour et devient le premier organe de lutte de la Palestine contre Israël. Ainsi le 5 juin 1967, explose un second gros conflit armé qui sera par la suite nommé la Guerre des Six Jours. Israël fait face à l’attaque coordonnée de l’Égypte et de la Jordanie. Pourtant dominé, les israéliens ont pu lancer une contre-offensive éclair qui leur permet en l’espace de six jours d’annexer l’ensemble du territoire palestinien restant. De son côté l’OLP prend son indépendance et deux ans plus tard, Yasser Arafat en prend la présidence jusqu’à sa mort en 2004 et mène une lutte pour la création d’un État palestinien indépendant aux côtés d’Israël.
La guerre du kippour de 1973
Après l’échec de 1967, l’Égypte sous la présidence Abdel Nasser, attaque une nouvelle fois Israël aux côtés de la Syrie. L’offensive est lancée le 6 octobre 1973 en pleine fête de Yom Kippour ou « jour du pardon ». Les deux États souhaitent reconquérir les territoires annexés par l’État juif durant la Guerre des Six Jours. Un cessez-le-feu est décrété le 24 octobre et se solde par une nouvelle victoire israélienne. L’OLP menée par Yasser Arafat est alors considérée comme le seul représentant du peuple palestinien.
La première intifada (1987-1993)
Alors qu’Israël et OLP continuent leurs négociations musclées, le peuple palestinien se soulève contre l’État juif et démarre le 9 décembre 1987 la Première intifada ou guerre des pierres. Des émeutes éclatent et des attentats contre la population juive sont perpétrés.
Naissance du Hamas
C’est durant cette Intifada que le Hamas voit le jour le 10 décembre 1987 pour contrebalancer le pouvoir de l’OLP. En 1991, des négociations permettent d’apaiser légèrement le conflit jusqu’à la signature des accords d’Oslo entre Israël et l’Autorité palestinienne. Accords qui seront rejetés par le Hamas.
La seconde intifada (2000-2012)
Le président démocrate des Etats-Unis d’alors, Bill Clinton, avait réussi une prouesse à Camp David. Il avait réuni le Premier ministre israélien de l’époque, Ehud Barak, et le président de l’OLP, Yasser Arafat en 2000. Malheureusement ce sommet s’est soldé par un échec parce qu’Israël refuse de renoncer au contrôle de Jérusalem. En septembre de la même année, le parlementaire Ariel Sharon se rend en visite officielle sur l’esplanade des Mosquées. Un geste qui est vécu comme une provocation par le peuple palestinien qui entame alors la Seconde Intifada. Durant cette dernière, le Hamas conduit une série d’attentats-suicides et Israël prend le contrôle de la bande de Gaza durant l’hiver 2008-2009. Depuis, la situation reste très instable sur le territoire…
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