Âgée de 23 ans, Yacine D. S. a reconnu les faits qui lui sont reprochés. À la barre, elle soutient qu'elle travaillait pour la plaignante comme prestataire pour gérer sa page Instagram pour son projet de vente en ligne de produits cosmétiques. "La page est intitulée "Lay Glow". En un moment donné, je ne gérais plus sa page. Et elle me demandait de rembourser les dettes publicitaires sur sa page que je ne gère plus. Ce que j'ai refusé", se défend-elle.
À son tour, la partie civile a déclaré que la prévenue lui a dérobé plus de 400 000 francs Cfa. Ainsi, elle explique avoir loué les services de la jeune dame pour la confection des étiquettes. "Je voulais qu'elle gère le marketing digital de mon projet pour la confection des étiquettes et le payement des fournisseurs ainsi que des shootings de photos. Ce qu'elle n'a pas fait. Par la suite, je lui ai demandé de me rembourser tout l'argent et elle lui a remboursé jusqu'à 78.000 F. Et dernièrement, sa famille a épongé le reliquat. Elle détournait l'argent des fournisseurs. À ma grande surprise, elle est allée sur les réseaux sociaux pour ternir l'image de ma marque. Elle a fait une campagne de diffamation de "Lady Glow". Elle a fait une campagne de diffamation. Depuis lors, les gens m'appellent de partout pour faire des réclamations des effets de mon produit", dit-elle.
Des déclarations balayées d'un revers de main par la prévenue. Ainsi, elle déclare que c'est une plaignante qui a commencé les insultes en premier. Prise par la colère, elle l'a attaqué sur les réseaux sociaux.
Cependant, la présidente de la séance n'a pas raté l'occasion pour la faire remonter les bretelles. " Vous avez fait 15 jours en prison. Vous n'avez pas à poser des actes sur les réseaux sociaux sans en connaître les conséquences de tels actes".
Assurant sa propre défense, la partie civile Coura D. déclare que la mise en cause lui a porté beaucoup de préjudice et elle estime avoir perdu des followers.
Lors de son réquisitoire, le maître des poursuites a requis une application de la loi.
Dans sa plaidoirie, l'avocat de Yacine D. S a fait savoir que les réseaux sociaux étaient un espace virtuel de convivialité, mais c'est devenu un fléau social. "Les gens restent derrière leur clavier pour détruire la vie des gens", avance la robe noire qui demande la clémence du tribunal, car sa cliente a agi dans un cadre de colère. À cet effet, il demande qu'une peine de sursis soit accordée à la prévenue.
Finalement, la présidente du Tribunal rendant son verdict, a relaxé la dame Yacine D. S. des chefs de collecte et diffamation ainsi que le vol et l'a condamné à 1 mois assorti de sursis pour injures non-publiques.
À son tour, la partie civile a déclaré que la prévenue lui a dérobé plus de 400 000 francs Cfa. Ainsi, elle explique avoir loué les services de la jeune dame pour la confection des étiquettes. "Je voulais qu'elle gère le marketing digital de mon projet pour la confection des étiquettes et le payement des fournisseurs ainsi que des shootings de photos. Ce qu'elle n'a pas fait. Par la suite, je lui ai demandé de me rembourser tout l'argent et elle lui a remboursé jusqu'à 78.000 F. Et dernièrement, sa famille a épongé le reliquat. Elle détournait l'argent des fournisseurs. À ma grande surprise, elle est allée sur les réseaux sociaux pour ternir l'image de ma marque. Elle a fait une campagne de diffamation de "Lady Glow". Elle a fait une campagne de diffamation. Depuis lors, les gens m'appellent de partout pour faire des réclamations des effets de mon produit", dit-elle.
Des déclarations balayées d'un revers de main par la prévenue. Ainsi, elle déclare que c'est une plaignante qui a commencé les insultes en premier. Prise par la colère, elle l'a attaqué sur les réseaux sociaux.
Cependant, la présidente de la séance n'a pas raté l'occasion pour la faire remonter les bretelles. " Vous avez fait 15 jours en prison. Vous n'avez pas à poser des actes sur les réseaux sociaux sans en connaître les conséquences de tels actes".
Assurant sa propre défense, la partie civile Coura D. déclare que la mise en cause lui a porté beaucoup de préjudice et elle estime avoir perdu des followers.
Lors de son réquisitoire, le maître des poursuites a requis une application de la loi.
Dans sa plaidoirie, l'avocat de Yacine D. S a fait savoir que les réseaux sociaux étaient un espace virtuel de convivialité, mais c'est devenu un fléau social. "Les gens restent derrière leur clavier pour détruire la vie des gens", avance la robe noire qui demande la clémence du tribunal, car sa cliente a agi dans un cadre de colère. À cet effet, il demande qu'une peine de sursis soit accordée à la prévenue.
Finalement, la présidente du Tribunal rendant son verdict, a relaxé la dame Yacine D. S. des chefs de collecte et diffamation ainsi que le vol et l'a condamné à 1 mois assorti de sursis pour injures non-publiques.
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