Qui détient l’information, détient le pouvoir. Cette loi d’airain, l’Afrique, qui est au cœur d’une froide guerre géostratégique entre la Chine et l’Occident, notamment l’Amérique, la vérifie à ses dépens.
En clair, nous informe Le Monde, le nouveau siège de l’Union africaine, « don de la Chine aux amis de l’Afrique », est espionné par Pékin depuis son inauguration en 2012. Comment est-ce possible ? Le Monde détaille : "En janvier 2017, la petite cellule informatique de l’UA a découvert que ses serveurs étaient étrangement saturés entre minuit et 2 heures du matin. Les bureaux étaient vides, l’activité en sommeil mais les transferts de données atteignaient des sommets. Un informaticien zélé s’est donc penché sur cette anomalie et s’est rendu compte que les données internes de l’UA étaient massivement détournées. Chaque nuit, les secrets de cette institution, selon plusieurs sources internes, se sont retrouvés stockés à plus de 8 000 km d’Addis-Abeba, sur des mystérieux serveurs hébergés quelque part à Shanghaï, la mégapole chinoise ».
« Selon plusieurs sources au sein de l’institution, tous les contenus sensibles ont pu être espionnés par la Chine. Une fuite de données spectaculaire, qui se serait étalée de janvier 2012 à janvier 2017. Contactée, la mission chinoise auprès de l’UA n’a pas donné suite à nos sollicitations », ajoute notre source.
Et dire que ce n’est pas la première fois que les chefs d’Etat africains, qui doivent se réunir à partir de samedi prochain dans ce bâtiment, sont victimes d’espionnage de la part d’une puissance étrangère.
Pour mémoire, en décembre 2016, Le Monde, en partenariat avec « The Intercept », a, exploitant les archives Snowden, découvert que « des chefs d'Etat et hautes personnalités politiques, diplomatiques ou de responsables sécuritaires et même des chefs rebelles d'une vingtaine de pays africains ont été espionnés via un système d'interceptions et de détournement de leurs conversations téléphoniques entre 2008 et 2011 par services secrets britanniques (GCHQ) ». « Ces derniers ont parfois transmis leurs renseignements aux américains », rappelle le journal français.
La liste de chefs d'Etat chefs de gouvernement africains écoutés est longue : José Edouardo Dos Santos, Joseph Kabila, Faure Gnassingbé, Ernest Bai Koroma, Goodluck Jonathan, John Kufur, Moussa Dadis Camara…
Tous ces dirigeants précités ont en partage le fait de diriger des pays riches en matières premières, pendant que l’Afrique est de plus en plus la principale source qui approvisionne le reste du monde.
En clair, nous informe Le Monde, le nouveau siège de l’Union africaine, « don de la Chine aux amis de l’Afrique », est espionné par Pékin depuis son inauguration en 2012. Comment est-ce possible ? Le Monde détaille : "En janvier 2017, la petite cellule informatique de l’UA a découvert que ses serveurs étaient étrangement saturés entre minuit et 2 heures du matin. Les bureaux étaient vides, l’activité en sommeil mais les transferts de données atteignaient des sommets. Un informaticien zélé s’est donc penché sur cette anomalie et s’est rendu compte que les données internes de l’UA étaient massivement détournées. Chaque nuit, les secrets de cette institution, selon plusieurs sources internes, se sont retrouvés stockés à plus de 8 000 km d’Addis-Abeba, sur des mystérieux serveurs hébergés quelque part à Shanghaï, la mégapole chinoise ».
« Selon plusieurs sources au sein de l’institution, tous les contenus sensibles ont pu être espionnés par la Chine. Une fuite de données spectaculaire, qui se serait étalée de janvier 2012 à janvier 2017. Contactée, la mission chinoise auprès de l’UA n’a pas donné suite à nos sollicitations », ajoute notre source.
Et dire que ce n’est pas la première fois que les chefs d’Etat africains, qui doivent se réunir à partir de samedi prochain dans ce bâtiment, sont victimes d’espionnage de la part d’une puissance étrangère.
Pour mémoire, en décembre 2016, Le Monde, en partenariat avec « The Intercept », a, exploitant les archives Snowden, découvert que « des chefs d'Etat et hautes personnalités politiques, diplomatiques ou de responsables sécuritaires et même des chefs rebelles d'une vingtaine de pays africains ont été espionnés via un système d'interceptions et de détournement de leurs conversations téléphoniques entre 2008 et 2011 par services secrets britanniques (GCHQ) ». « Ces derniers ont parfois transmis leurs renseignements aux américains », rappelle le journal français.
La liste de chefs d'Etat chefs de gouvernement africains écoutés est longue : José Edouardo Dos Santos, Joseph Kabila, Faure Gnassingbé, Ernest Bai Koroma, Goodluck Jonathan, John Kufur, Moussa Dadis Camara…
Tous ces dirigeants précités ont en partage le fait de diriger des pays riches en matières premières, pendant que l’Afrique est de plus en plus la principale source qui approvisionne le reste du monde.
Autres articles
-
Des hommes armés enlèvent 28 personnes se rendant à une fête musulmane au Nigeria
-
Femmes détenues au camp pénal : un cri d’alarme lancé à l’État et à l’opinion
-
Révision du procès Sonko - MMN : « Une révision inédite pour corriger une erreur judiciaire », plaident les avocats du président de Pastef
-
Changement à la tête du SAMES - Diabel Dramé élu secrétaire général, promet la rupture et interpelle l’État
-
Concours culinaire indo sénégalais : la gastronomie au service du rapprochement culturel




