L'armée gambienne a annoncé samedi l'arrestation d'un ancien général dans ses rangs, membre présumé d'un escadron de la mort sous l'ancien dictateur Yahya Jammeh, et qui avait fui le pays après la chute de ce dernier en 2017.
L'ex-général de brigade Bora Colley est présumé avoir appartenu à une unité paramilitaire surnommée "Junglers" ("Broussards") chargée "d'exécuter des ordres d'assassinats illégaux" afin "d'intimider la population gambienne et de réprimer l'opposition" au régime de Yahya Jammeh, dictateur resté au pouvoir de 1994 à 2017.
M. Colley "a été arrêté vendredi vers minuit quand il s'est volontairement rendu à la police militaire du camp de Yundum", près de la capitale Banjul, indique un communiqué des Forces armées de Gambie transmis samedi à l'AFP.
Les services de renseignements avaient mené des opérations de surveillance autour de sa résidence à Banjul le jour de son arrestation, dit le communiqué.
Il est "actuellement en détention et coopère avec la police militaire dans les enquêtes" de cette unité. "Les informations liées aux circonstances et la date de son entrée en Gambie, entre autres, seront communiquées au public", ajoute l'armée.
Le gouvernement gambien a endossé en 2022 les recommandations d'une commission qui s'est penchée sur les atrocités perpétrées sous l'ère Jammeh, les autorités acceptant de poursuivre 70 personnes, dont M. Jammeh, arrivé au pouvoir à la suite d'un coup d'Etat en 1994 et parti en exil en Guinée équatoriale en janvier 2017.
L'ex-général de brigade Bora Colley est présumé avoir appartenu à une unité paramilitaire surnommée "Junglers" ("Broussards") chargée "d'exécuter des ordres d'assassinats illégaux" afin "d'intimider la population gambienne et de réprimer l'opposition" au régime de Yahya Jammeh, dictateur resté au pouvoir de 1994 à 2017.
M. Colley "a été arrêté vendredi vers minuit quand il s'est volontairement rendu à la police militaire du camp de Yundum", près de la capitale Banjul, indique un communiqué des Forces armées de Gambie transmis samedi à l'AFP.
Les services de renseignements avaient mené des opérations de surveillance autour de sa résidence à Banjul le jour de son arrestation, dit le communiqué.
Il est "actuellement en détention et coopère avec la police militaire dans les enquêtes" de cette unité. "Les informations liées aux circonstances et la date de son entrée en Gambie, entre autres, seront communiquées au public", ajoute l'armée.
Le gouvernement gambien a endossé en 2022 les recommandations d'une commission qui s'est penchée sur les atrocités perpétrées sous l'ère Jammeh, les autorités acceptant de poursuivre 70 personnes, dont M. Jammeh, arrivé au pouvoir à la suite d'un coup d'Etat en 1994 et parti en exil en Guinée équatoriale en janvier 2017.
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