Le Gabon a annoncé mercredi soir entamer une "procédure de dénonciation unilatérale" des accords de pêche avec l'Union européenne, évoquant un partenariat "profondément déséquilibré" à renégocier, selon le compte-rendu du conseil des ministres.
L'Accord de partenariat de pêche durable (APPD), entre l'Union Européenne et le Gabon, renouvelé en 2021 pour une durée de 5 ans pour permettre aux navires européens d'exercer la pêche dans les eaux gabonaises, "ne saurait être reconduit en l'état", a indiqué la porte-parole du gouvernement Laurence Ndong, citant une directive présidentielle.
"Le Président de la République a notamment relevé que les recettes issues de cet accord ne compensent ni la valeur réelle des captures, ni les coûts assumés par l'État en matière de surveillance et de contrôle, ni les pertes de valeur ajoutée dues à l'absence de transformation locale", détaille le compte-rendu.
"Il a également dénoncé la faiblesse des investissements consentis par les partenaires au titre du développement local, de l'emploi ou du renforcement des capacités nationales, ainsi que les risques accrus de surexploitation des ressources halieutiques, en l'absence de mécanismes partagés de transparence et de suivi scientifique", poursuit le texte.
Le Conseil des ministres a également adopté projets de loi portant créations de fonds stratégiques "destinés à financer les secteurs clés de l'économie gabonaise": agriculture, énergie et eau, habitat, infrastructures ainsi que pêche et aquaculture.
Selon le compte-rendu du conseil des ministres, cela pourrait inclure des "zones de débarquement modernes, entrepôts frigorifiques, unités de transformation industrielle, chantiers navals".
La "mise en œuvre rapide et effective", d'une "véritable filière thonière nationale" est notamment retenue par le président Oligui comme "objectif stratégique prioritaire" pour créer "des emplois, de la valeur ajoutée et de la souveraineté".
Initialement signé en 2007, l'APPD été renouvelé à plusieurs reprises jusque 2021 pour une durée de cinq ans et "une valeur globale estimée à environ 17 milliards de francs CFA" selon le ministère des Affaires étrangères gabonais.
L'Accord de partenariat de pêche durable (APPD), entre l'Union Européenne et le Gabon, renouvelé en 2021 pour une durée de 5 ans pour permettre aux navires européens d'exercer la pêche dans les eaux gabonaises, "ne saurait être reconduit en l'état", a indiqué la porte-parole du gouvernement Laurence Ndong, citant une directive présidentielle.
"Le Président de la République a notamment relevé que les recettes issues de cet accord ne compensent ni la valeur réelle des captures, ni les coûts assumés par l'État en matière de surveillance et de contrôle, ni les pertes de valeur ajoutée dues à l'absence de transformation locale", détaille le compte-rendu.
"Il a également dénoncé la faiblesse des investissements consentis par les partenaires au titre du développement local, de l'emploi ou du renforcement des capacités nationales, ainsi que les risques accrus de surexploitation des ressources halieutiques, en l'absence de mécanismes partagés de transparence et de suivi scientifique", poursuit le texte.
Le Conseil des ministres a également adopté projets de loi portant créations de fonds stratégiques "destinés à financer les secteurs clés de l'économie gabonaise": agriculture, énergie et eau, habitat, infrastructures ainsi que pêche et aquaculture.
Selon le compte-rendu du conseil des ministres, cela pourrait inclure des "zones de débarquement modernes, entrepôts frigorifiques, unités de transformation industrielle, chantiers navals".
La "mise en œuvre rapide et effective", d'une "véritable filière thonière nationale" est notamment retenue par le président Oligui comme "objectif stratégique prioritaire" pour créer "des emplois, de la valeur ajoutée et de la souveraineté".
Initialement signé en 2007, l'APPD été renouvelé à plusieurs reprises jusque 2021 pour une durée de cinq ans et "une valeur globale estimée à environ 17 milliards de francs CFA" selon le ministère des Affaires étrangères gabonais.
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