Après deux (2) mois de concertations en interne, la coalition présidentielle a finalement officialisé son candidat à la présidentielle du 24 février 2024. Le Premier ministre, Amadou Ba est sorti joker des prétendants du parti au pouvoir APR mais aussi de la grande coalition Benno Bokk Yaakar. Des orientations claires déclinées ont permis de porter le choix sur sa personne, a analysé le formateur et politologue, Ibrahima Bakhoum.
La déclaration lue par le président Moustapha Niasse comporte déjà quelques orientations en termes d’expérience de l’État et sur le plan international. Comme fonctionnaire de l’État, il n’y a rien à dire. Il est inspecteur des impôts, ancien directeur des impôts, premier ministre entre autres, de ce point de vue, il est vraiment dans l’État et il connait l’État sénégalais. Le reste c’est d’avoir été ministre des affaires étrangères durant des années, c’est une période durant laquelle il a tissé des relations sur le plan international, parlé avec des gens et se positionner même si ce n’était pas dans une perspective de devenir plus tard président. Ensuite, sur le plan international, n’oublions pas que Amadou Ba peut avoir des connexions avec une partie de la diaspora et la diaspora, elle est multiforme avec une diversité culturelle etc, et il y’a des communautés qui sont plus proches de Amadou Ba mais surtout pour résumer, Amadou Ba est un homme de l’establishment c’est-à-dire que c’est comme cela que ça fonctionne, ce qu’un autre appelle le système mais l’establishment veut dire que c’est ici qu’il a appris, c’est ici qu’il a étudié, c’est ici qu’il a travaillé, il a été formaté fonctionnaire sénégalais », a expliqué le doyen Bakhoum.
Le journaliste et observateur qui croit que le Premier ministre renferme par ces orientations affichées des qualités qui lui valent d’être porté à la tête de la mouvance présidentielle, n’a pas par ailleurs omis de relever les faiblesses du candidat du parti au pouvoir.
« Les faiblesses viendraient de l’intérieur même de son camp, ce qu’on appelle le camp du pouvoir, c’est BBY globalement mais c’est surtout l’APR également. Lui c’est le chapeau APR pour porter le combat de BBY et dont les oppositions ont commencé à se manifester vous l’avez déjà vu avec Aly Ngouille Ndiaye qui n’a pas attendu maintenant pour se prononcer; c’était déjà clair il y’a quelques semaines parce qu’il l’avait dit. Il y’en a également qui ont fait des menaces, je pense à Abdoulaye Daouda Diallo, je pense à Mame Boye Diao, particulièrement, mais il y’en a d’autres, ceux-là sont ceux qui se sont exprimés encore que Abdoulaye Daouda Diallo, on ne l’a pas entendu, c’est la rumeur qui en ferait un adversaire de Amadou Ba mais cela est un plan personnel, on attend de voir ce que ça donnera sur le plan politique. En terme de faiblesses oui, il y’en a forcément parce que dans BBY, il y’aura des réticences, il y’aura des gens qui, tout de suite ne s’expriment pas, mais avec le temps, ils le feront. Autrement dit, il y’a des gens qui gardent le silence, ils ne sont pas contents peut-être. Si dans un mois, ils se rendent compte que les chances de BBY pour rester au pouvoir sont en train de s’effriter, il y’a des gens, en ce moment là, qui vont prendre leur courage en main pour exprimer leur désaccord », a considéré le formateur. Pis, Amadou Ba devra endosser en plus de l’adversité de certains de ses camarades au sein de la mouvance, la mauvaise image de son mentor, le président Macky Sall.
« Il y’a également une autre chose c’est que l’image du président Macky Sall qui a perdu de sa brillance au fur et à mesure de l’usure du pouvoir qu’il a usé lui-même, en ce moment là, cette image négative que certains ont du président Macky Sall, évidemment, va le poursuivre. Il va répondre du bilan de Macky Sall et ce bilan là, ceux qui le trouveraient négatif peu importe l’angle par lequel on le prendrait vont être de ceux qui vont dire, demain, on ne peut pas voter pour quelqu’un qui vient nous rappeler ce que Macky a eu à faire », a souligné M. Bakhoum.
Un choix mérité certes, mais qui est perçu par d’aucuns comme un présent fait à un homme loyal, fidèle et reconnaissant. Par contre, les plus pessimistes l’assimile à un « cadeau empoisonné ». Une évidence laisse croire notre analyste politique.
« J’aimerais bien savoir pourquoi le président donnerait un cadeau en l’empoisonnant dans le sens d’empoisonner quelqu’un, ça veut dire simplement, dans ce cas de figure là que le président ne veut plus du pouvoir et cela induit une autre réflexion ce serait peut-être que le président se trouve obliger de choisir Amadou Ba et je crois qu’il l’a dit quelque part que ce ne serait pas un choix de cœur mais un choix de raison, la raison par rapport à quoi ? La raison par rapport à ce qu’il reçoit comme pression, à ce qu’il pense être mieux, oui de ce point de vu là dire que le cadeau, on le lui donne comme ça mais tout en se disant qu’on ne fera aucun effort particulier pour l’appuyer parce qu’il y’aurait des calculs mais le faisant, on ne comprend pas pourquoi », dira le doyen Ibrahima Bakhoum...
La déclaration lue par le président Moustapha Niasse comporte déjà quelques orientations en termes d’expérience de l’État et sur le plan international. Comme fonctionnaire de l’État, il n’y a rien à dire. Il est inspecteur des impôts, ancien directeur des impôts, premier ministre entre autres, de ce point de vue, il est vraiment dans l’État et il connait l’État sénégalais. Le reste c’est d’avoir été ministre des affaires étrangères durant des années, c’est une période durant laquelle il a tissé des relations sur le plan international, parlé avec des gens et se positionner même si ce n’était pas dans une perspective de devenir plus tard président. Ensuite, sur le plan international, n’oublions pas que Amadou Ba peut avoir des connexions avec une partie de la diaspora et la diaspora, elle est multiforme avec une diversité culturelle etc, et il y’a des communautés qui sont plus proches de Amadou Ba mais surtout pour résumer, Amadou Ba est un homme de l’establishment c’est-à-dire que c’est comme cela que ça fonctionne, ce qu’un autre appelle le système mais l’establishment veut dire que c’est ici qu’il a appris, c’est ici qu’il a étudié, c’est ici qu’il a travaillé, il a été formaté fonctionnaire sénégalais », a expliqué le doyen Bakhoum.
Le journaliste et observateur qui croit que le Premier ministre renferme par ces orientations affichées des qualités qui lui valent d’être porté à la tête de la mouvance présidentielle, n’a pas par ailleurs omis de relever les faiblesses du candidat du parti au pouvoir.
« Les faiblesses viendraient de l’intérieur même de son camp, ce qu’on appelle le camp du pouvoir, c’est BBY globalement mais c’est surtout l’APR également. Lui c’est le chapeau APR pour porter le combat de BBY et dont les oppositions ont commencé à se manifester vous l’avez déjà vu avec Aly Ngouille Ndiaye qui n’a pas attendu maintenant pour se prononcer; c’était déjà clair il y’a quelques semaines parce qu’il l’avait dit. Il y’en a également qui ont fait des menaces, je pense à Abdoulaye Daouda Diallo, je pense à Mame Boye Diao, particulièrement, mais il y’en a d’autres, ceux-là sont ceux qui se sont exprimés encore que Abdoulaye Daouda Diallo, on ne l’a pas entendu, c’est la rumeur qui en ferait un adversaire de Amadou Ba mais cela est un plan personnel, on attend de voir ce que ça donnera sur le plan politique. En terme de faiblesses oui, il y’en a forcément parce que dans BBY, il y’aura des réticences, il y’aura des gens qui, tout de suite ne s’expriment pas, mais avec le temps, ils le feront. Autrement dit, il y’a des gens qui gardent le silence, ils ne sont pas contents peut-être. Si dans un mois, ils se rendent compte que les chances de BBY pour rester au pouvoir sont en train de s’effriter, il y’a des gens, en ce moment là, qui vont prendre leur courage en main pour exprimer leur désaccord », a considéré le formateur. Pis, Amadou Ba devra endosser en plus de l’adversité de certains de ses camarades au sein de la mouvance, la mauvaise image de son mentor, le président Macky Sall.
« Il y’a également une autre chose c’est que l’image du président Macky Sall qui a perdu de sa brillance au fur et à mesure de l’usure du pouvoir qu’il a usé lui-même, en ce moment là, cette image négative que certains ont du président Macky Sall, évidemment, va le poursuivre. Il va répondre du bilan de Macky Sall et ce bilan là, ceux qui le trouveraient négatif peu importe l’angle par lequel on le prendrait vont être de ceux qui vont dire, demain, on ne peut pas voter pour quelqu’un qui vient nous rappeler ce que Macky a eu à faire », a souligné M. Bakhoum.
Un choix mérité certes, mais qui est perçu par d’aucuns comme un présent fait à un homme loyal, fidèle et reconnaissant. Par contre, les plus pessimistes l’assimile à un « cadeau empoisonné ». Une évidence laisse croire notre analyste politique.
« J’aimerais bien savoir pourquoi le président donnerait un cadeau en l’empoisonnant dans le sens d’empoisonner quelqu’un, ça veut dire simplement, dans ce cas de figure là que le président ne veut plus du pouvoir et cela induit une autre réflexion ce serait peut-être que le président se trouve obliger de choisir Amadou Ba et je crois qu’il l’a dit quelque part que ce ne serait pas un choix de cœur mais un choix de raison, la raison par rapport à quoi ? La raison par rapport à ce qu’il reçoit comme pression, à ce qu’il pense être mieux, oui de ce point de vu là dire que le cadeau, on le lui donne comme ça mais tout en se disant qu’on ne fera aucun effort particulier pour l’appuyer parce qu’il y’aurait des calculs mais le faisant, on ne comprend pas pourquoi », dira le doyen Ibrahima Bakhoum...
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