Daouda Sidibé, responsable politique de la Nouvelle responsabilité, estime qu’il fallait s’attendre au rejet de la loi portant amnistie par le conseil constitutionnel. Dans la foulée, il précise que c’est une diversion pour camoufler les urgences de l’heure, notamment la vie chère, l’insécurité entre autres.
« Il fallait s’y attendre, c’est le contraire qui nous aurait surpris. C’est une diversion de plus pour amuser les sénégalais. En ce sens, les urgences sont ailleurs comme la prise en charge efficace des préoccupations des populations... »
Sans gants, il soutient : « maintenant, le pouvoir est en train d’allumer des contre-feux par-ci par là, mais cela ne passera pas. Bref, après 13 voire 14e mois, il est temps qu’ils se ressaisissent en posant des actes concrets pour rassurer les compatriotes. Le conseil constitutionnel a toujours fait montre de lucidité quand il s’agit de traiter certains dossiers. » Ainsi, soutient-il que « le conseil constitutionnel a mis le droit au centre de tout ce qu’il fait en disant le droit sans parti pris. C’est pourquoi, nous faisons confiance en notre justice. Avec cette nouvelle décevante, la mouvance présidentielle a perdu la face. »
« Quand le Premier ministre parle de « résidus de l’opposition » c’est à la limite ridicule. D’ailleurs, on n’a pas besoin de tenir de tels propos si on veut organiser le dialogue. Mais cela montre la frustration, la déception du PM par rapport à tout ça. En réalité, on ne doit pas avancer de tels propos dans un pays où on respecte l’opposition… »
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