La cinquième édition du Tour international de la Casamance, initialement prévue du 1er au 7 décembre, est au bord de l'annulation. Ibrahima Diassy, coordonnateur de l'événement, a lancé un cri d'alarme ce mercredi, pointant du doigt un manque criant de moyens financiers et logistiques, malgré des démarches répétées auprès des autorités et partenaires institutionnels.
"Selon lui, le gros du problème, c'est l'absence totale de réponses de la part des structures censées nous soutenir", a déclaré M. Diassy avec frustration. En effet, depuis juin, l'organisation a envoyé des courriers, effectué des dépôts de dossiers et sollicité des rencontres avec des responsables de l'Assemblée nationale, la Primature, les ministères (dont celui du Tourisme), l'ONAS, le Port autonome de Dakar, et des entreprises locales. "Toutefois, malgré nos relances et les décharges obtenues, c'est le silence radio", insiste-t-il.
Parmi les rares réponses positives figurent l'Assemblée nationale (via son vice-président de la commission sportive), le Premier ministre (qui a transmis le dossier au ministre du Tourisme) et le Haut commandement de la gendarmerie. Mais concrètement, aucun engagement financier concret n'a été acté. "Le ministre du Tourisme, l'ONAS, le Port de Dakar, les ministres Olivier Boucal et Yankhoba Diémé toutes ces entités nous ont été saisies par courrier, mais aucune réponse, aucune suite. C'est intenable", déplore le coordinateur.
Face à ce blocage, l'organisation est forcée de réduire drastiquement le programme : la compétition passera de 5 à 3 jours (du 4 au 6 décembre) et de 5 à 3 étapes seulement. "C'est quasiment irréalisable, mais on n'a pas le choix. Les équipes européennes sont déjà là, celles de la sous-région arrivent bientôt... Si on n'a pas de moyens, c'est une humiliation pour le Sénégal", avertit Ibrahima Diassy.
Le partenaire régional principal, la casamançaise apporte une dotation d'eau et une aide symbolique pour l'animation, mais cela ne couvre pas le tiers du budget nécessaire. "Si l'ONAS, l'Assemblée, le Port autonome de Dakar, les ministres et autres entreprises ne bougent pas, la compétition tombera à l'eau. Selon lui, c'est une déception programmée pour les équipes, les sponsors et le Sénégal", conclut le coordonnateur, ajoutant : "Toutefois, on garde espoir. Peut-être qu'un miracle se produira d'ici le début de la semaine."
"Selon lui, le gros du problème, c'est l'absence totale de réponses de la part des structures censées nous soutenir", a déclaré M. Diassy avec frustration. En effet, depuis juin, l'organisation a envoyé des courriers, effectué des dépôts de dossiers et sollicité des rencontres avec des responsables de l'Assemblée nationale, la Primature, les ministères (dont celui du Tourisme), l'ONAS, le Port autonome de Dakar, et des entreprises locales. "Toutefois, malgré nos relances et les décharges obtenues, c'est le silence radio", insiste-t-il.
Parmi les rares réponses positives figurent l'Assemblée nationale (via son vice-président de la commission sportive), le Premier ministre (qui a transmis le dossier au ministre du Tourisme) et le Haut commandement de la gendarmerie. Mais concrètement, aucun engagement financier concret n'a été acté. "Le ministre du Tourisme, l'ONAS, le Port de Dakar, les ministres Olivier Boucal et Yankhoba Diémé toutes ces entités nous ont été saisies par courrier, mais aucune réponse, aucune suite. C'est intenable", déplore le coordinateur.
Face à ce blocage, l'organisation est forcée de réduire drastiquement le programme : la compétition passera de 5 à 3 jours (du 4 au 6 décembre) et de 5 à 3 étapes seulement. "C'est quasiment irréalisable, mais on n'a pas le choix. Les équipes européennes sont déjà là, celles de la sous-région arrivent bientôt... Si on n'a pas de moyens, c'est une humiliation pour le Sénégal", avertit Ibrahima Diassy.
Le partenaire régional principal, la casamançaise apporte une dotation d'eau et une aide symbolique pour l'animation, mais cela ne couvre pas le tiers du budget nécessaire. "Si l'ONAS, l'Assemblée, le Port autonome de Dakar, les ministres et autres entreprises ne bougent pas, la compétition tombera à l'eau. Selon lui, c'est une déception programmée pour les équipes, les sponsors et le Sénégal", conclut le coordonnateur, ajoutant : "Toutefois, on garde espoir. Peut-être qu'un miracle se produira d'ici le début de la semaine."
Les équipes étaient censées se regrouper le lundi 2 décembre, mais le départ est repoussé au jeudi 4 décembre, sous réserve de déblocage de dernière minute.
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