Culture-Cinéma : Dakar accueille l’Etalon d’or 2025 « Katanga, la danse des scorpions » à l’ouverture du festival « Image et Vie »


Le Groupe « Image et Vie » a procédé, ce vendredi 14 novembre 2025, à l’ouverture du festival Image et Vie marqué par le long métrage de la première sénégalaise de l’Étalon d’or 2025 intitulé « Katanga, la danse des scorpions » du burkinabé Dani Kouyaté diffusé au cinéma Pathé de Dakar.

Le directeur du festival « Image et Vie », Moustapha Niang, a exprimé sa profonde gratitude à ses partenaires. Pour lui, cette édition a une saveur toute particulière car elle s’inscrit dans le cadre de la semaine du 25ème anniversaire du groupe d’image et vie. Pour cette année, ce festival se veut un espace d’échanges, de découvertes et de partage. D’ailleurs 29 films seront projetés en salle et en plein air pour offrir au public la richesse des regards du monde. À l’issue de cette semaine à Dakar, ce festival va poursuivre son voyage à travers cinq régions du Sénégal (Dakar, Thiès, Saint-Louis, Fatick et Ziguinchor » à partir du 23 novembre au 3 décembre 2025 pour aller à la rencontre des publics des esprits et même dans l’esprit même du thème « mobilité culturel ». « Vive le cinéma, Vive la jeunesse ! Vive la pauvreté culturelle ! »

Comme invité d’honneur à cet événement, Cheikh Oumar Cissokho a donné ses impressions par rapport à cet étalon d’or « Katanga, la danse des scorpions ». Selon la pensée du parrain, c’est un très beau film, une élévation d’une esthétique de la création cinématographique. Ce long métrage est d’après lui, une histoire humaine forte qui s’imprègne des réalités du pouvoir en Afrique et de ses intrigues. Le thème choisi « mobilité culturel » est nécessaire et utile puisque l’Afrique a besoin de ses propres images et son regard témoin sur elle-même et la mobilité culturelle participe de cela, montrer nos films. En raison de leurs missions à eux qui est d’officialiser en mettant à l’écran la façon de vivre, d’aimer, de prendre du plaisir, de bâtir, de souffrir. En réalité, l’image met en évidence la réalité sociale et la conscience collective. D’après l’homme de culture, « nous avons besoin de cela pour comprendre les phénomènes qui déterminent l’évolution de nos sociétés et nous amener à prendre en main notre destin et à construire la vie « Image et Vie ». Du fait que nous comprenons qui nous sommes ? d’où nous venons ? quelles sont nos obligations ? Et quelles sont nos vies ? »
 
Samedi 15 Novembre 2025
Dieynaba Agne



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