Le député Cheikh Abdou Mbacké Bara Dolly s’est insurgé contre des collègues qui ont fait appel au règlement intérieur de l’assemblée nationale en son article 51 sur l’immunité parlementaire. « Moi même quand j’ai été emprisonné, personne n’a daigné évoquer cet article. Le débat sur cette question est sélectif », a dénoncé le député Bara Dolly prenant l’exemple de ces députés qui ont été arrêtés hier. Les députés de Yewwi, dont Ahmed Aïdara ont demandé d’évoquer l’article 51 qui stipule qu’ « aucun député ne peut être poursuivi, recherché, arrêté, détenu ou jugé à l'occasion des opinions ou votes émis par lui dans l'exercice de ses fonctions. Le député est couvert par l'immunité à compter du début de son mandat qui prend effet dès la proclamation des résultats de l'élection législative par le Conseil constitutionnel. Aucun député ne peut, pendant la durée des sessions, être poursuivi ou arrêté en matière criminelle ou correctionnelle qu'avec l'autorisation de l'Assemblée.
Le député pris en flagrant délit ou en fuite, après la commission des faits délictueux, peut être arrêté, poursuivi et emprisonné sans l'autorisation du Bureau de l'Assemblée nationale.
Aucun député ne peut, hors session, être arrêté qu'avec l'autorisation du Bureau de l'Assemblée nationale, sauf en cas de flagrant délit tel que prévu par l'alinéa précédent ou de condamnation pénale définitive ».
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